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Top 14 - Face à Lyon, le Stade français s'en est sorti grâce à ses "finisseurs"

Par Arnaud Beurdeley
  • Habel-Kuffner a été auteur d'une énorme entrée contre le Lou.
    Habel-Kuffner a été auteur d'une énorme entrée contre le Lou. Icon Sport
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Dans une rencontre cadenassée et mal embarquée, le Stade français s’en est sorti grâce à ses "finisseurs".

Laurent Labit et Karim Ghezal n’ont rien perdu de leurs habitudes prises avec le XV de France. À commencer par la composition de leur banc des remplaçants régulièrement avec six avants et deux trois-quarts depuis qu’ils ont pris en mains les destinées du club de la capitale. C’était encore le cas samedi face à Lyon. Et eux, qui ont été à l’école de la sémantique siglée Fabien Galthié, ont pu constater combien "les finisseurs" portaient bien leur nom. "Ils ont amené beaucoup d’énergie, a salué l’entraîneur en chef Karim Ghezal. Ils ont fait un gros boulot. Je pense à Sergo (Abramishvili), à Paul (Alo-Emile), à Lucas (Peyresblanques), à Giovanni (Habel-Kuffner), à PH (Azagoh) et même Joris (Segonds). Ils ont su gagner la ligne, les contacts. Ils nous permis de remettre de l’avancée alors que nous n’avions pas réussi jusque-là à concrétiser notre domination." Doux euphémisme…

Avant l’entrée en jeu des premiers remplaçants, le Stade français n’avait toujours pas débloqué son compteur. Un zéro pointé qui ne disait rien de la domination parisienne, mais tout de la stérilité des Soldats roses quand Lyon se goinfrait de miettes pour scorer à deux reprises grâce à la précision face aux perches de Léo Berdeu. Une première ligne toute neuve était alors envoyée au feu quand Paul Gabrillagues écopait d’un carton jaune (49e). Paradoxal ou non, c’est le moment choisi par les Stadistes pour enfin marquer leurs premiers points, par l’intermédiaire de Lester Etien (5-6, 55e). La suite de l’histoire ? Ce sont les "finisseurs" qui l’ont écrite.

La puissance d'Habel-Kuffner, l'essai de Peyresblanques

À peine entré en jeu, Giovanni Habel-Kuffner a fait parler sa puissance pour déchirer le premier – mais aussi le deuxième – rideau adverse pour filer inscrire le deuxième essai (63e). Un peu plus tard, alors que Lyon continuait à jouer les trouble-fêtes, c’est le talonneur Lucas Peyresblanques, ayant pris le relais de Mickaël Ivaldi, qui assurait la finition d’un ballon porté bien maîtrisé (73e). "Si on avait pu marquer en début de match, on se serait facilité la tâche, mais on voit que les finisseurs, c’est important, a souligné l’ancien Biarrot. On a toujours envie de jouer plus, d’aider l’équipe. Au regard du contexte du match, il fallait faire gagner l’équipe, c’était notre rôle."

Dans cette perspective, mention spéciale à Sergo Abramishvili et Paul Alo-Emile. Le deuxième ligne Lyonnais Felix Lambey, dans son analyse leur a rendu hommage : "Ce qui nous a fait perdre, ce sont les deux ou trois fautes en mêlée fermée au cours de la deuxième mi-temps. Surtout dans un match aussi serré. Leur banc a été vraiment dominant, notamment en mêlée. C’est ce qui leur a permis de prendre le dessus sur nous." Dont acte.

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