Top 14 - "Un accueil comme à Aimé-Giral" raconte Tristan Labouteley (Perpignan)

Le petit point d’écart au final est-il le point du bonheur ?

Nous n’en sommes pas encore là. Sept matchs restent à disputer et nous savons que ce sera difficile pour tout le monde. Il était important pour nous de nous décrocher de cette treizième place. Pour le faire, nous devions aller chercher cette victoire, c’était notre objectif, même d’un point.

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À la pause vous étiez pourtant menés de six points ?

La première période a été un peu bizarre, nous avons cherché à poser notre jeu sans parvenir à le faire. Nous avons abordé la deucième période en étant plus relâchés, moins crispés et cela a marché.

Les blessures successives dans vos rangs auraient pourtant pu vous déstabiliser ?

Nous avons perdu en quelques minutes notre talonneur, Léon Lam, Posolo Tuilagi et Tommaso Allan mais nous sommes restés unis. Dans ce genre de situation il faut savoir se recentrer sur des choses simples, aller à l’essentiel. C’est ce qui nous a permis de rebondir.

Comment expliquez-vous les deux essais concédés sur des ballons portés ?

Nous savions qu’Oyonnax affectionnait ce genre d’action et nous avions clairement ciblé ce secteur du jeu. Malgré cela nous avons été mis en difficulté par manque d’organisation, par manque de communication. Il y a eu de notre part des erreurs de placements, parce que nous avons trop essayé de contrer.

Le soutien de vos supporters a-t-il pesé ?

Quand nous sommes arrivés au stade et que nous sommes descendus du car nous avons reçu un accueil comme à Aimé-Giral. Durant tout le match on a senti nos supporters pousser. A la fin nous étions heureux de leur rendre ce qu’ils nous avaient apporté.

Comment envisagez-vous la suite ?

La première des choses sera de confirmer face à Castres, sinon cela ne servirait à rien d’être venu gagner à Oyonnax. Dans ce championnat tout peut aller très vite. Alors nous allons continuer à chercher à grappiller des points. Notre objectif reste de batailler partout.