Abonnés

International - La Currie Cup 2024, tournoi historique en Afrique du Sud, est en danger

Par Nicolas AUGOT
  • Ruan Pienaar, l’ouvreur des Toyota Cheetahs, vainqueurs de la Currie Cup 2023. Photo Icon Sport Ruan Pienaar, l’ouvreur des Toyota Cheetahs, vainqueurs de la Currie Cup 2023. Photo Icon Sport
    Ruan Pienaar, l’ouvreur des Toyota Cheetahs, vainqueurs de la Currie Cup 2023. Photo Icon Sport PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le
Partager :

Au mois de décembre, la fédération sud-africaine avait officialisé un changement de dates de la Currie Cup, qui doit se disputer entre juillet et septembre pour éviter que cette compétition ne se dispute en même temps que la Champions Cup et l’URC. Néanmoins, cet arrangement n’est toujours pas approuvé par l’association des joueurs.

La Fédération sud-africaine avait annoncé, en décembre dernier, un changement de dates pour la Currie Cup, présentant cette nouveauté comme une avancée majeure pour le rugby sud-africain qui est en pleine transformation avec la création d’une deuxième compétition domestique en 2025. La Currie Cup, tournoi historique en Afrique du Sud, devait se jouer de juillet à septembre pour éviter un télescopage de dates pour les provinces évoluant en United Rugby Championship, et qui participent donc aussi à la Champions Cup et à la Challenge Cup.

Néanmoins, cette nouvelle programmation était soumise à un accord entre la Saru et MyPlayers, l’association des joueurs. Cette dernière ne veut toujours pas valider cette nouvelle organisation, même si le nombre de journées de phase régulière a été réduit à dix contre quatorze la saison dernière. En effet, MyPlayers s’inquiète d’une saison sans fin pour les joueurs qui disputent l’URC puisque la Currie Cup 2024 est programmée sur l’intersaison de ces franchises. L’association des joueurs ne veut pas d’une saison qui pourrait par conséquent durer vingt mois et a demandé un arbitrage extérieur. Une nouvelle terrible pour la Fédération qui craint de devoir annuler la compétition "si tous les joueurs doivent se reposer pendant huit semaines en même temps". La Saru pourrait perdre le sponsor principal de la compétition et prévient des retombées d’un tel blocage voulu par MyPlayers pour l’ensemble des joueurs sud-africains alors que le changement de calendrier n’impacte que seulement une soixantaine de joueurs selon la SARU. Dans ce contexte, le risque d’annulation de la Currie n’a jamais été aussi grand selon plusieurs médias locaux.

Le NPC aussi en souffrance

En Nouvelle-Zélande, le NPC, championnat tout aussi historique que la Currie Cup est lui aussi en danger. En effet, un audit effectué par la Fédération avait mis en avant qu’il était difficile de soutenir financièrement les équipes du NPC. Le nombre de joueurs professionnels est devenu trop important au regard des difficultés financières actuelles et de l’incapacité des équipes engagées en NPC mais aussi celles qui évoluent en Super Rugby de générer des revenus. Les discussions entre tous les acteurs du rugby néo-zélandais doivent reprendre au mois d’avril mais des changements radicaux doivent être envisagés pour sortir de l’impasse actuelle.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?