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Top 14 - Vincent Rattez (Lyon) : "Frustrant d'être une équipe à deux visages"

  • Vincent Rattez lors de la victoire face à l'UBB.
    Vincent Rattez lors de la victoire face à l'UBB. Icon Sport - FEP
Publié le Mis à jour
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L'ailier de Lyon, Vincent Rattez est heureux du profil conquérant affiché par les siens, l’international aspire désormais à la régularité.

Quelles ont été les clés de votre succès ?
On a été dominant sur toutes les collisions, sur tous les rucks, qu’ils soient offensifs ou défensifs. On a également répondu présent en défense pendant quatre-vingts minutes et, même si on a commis quelques fautes évitables, notre discipline a tout de même été plutôt bonne. Sur des matchs hachés en raison des conditions météorologiques comme celui-là, tout ça donne un sacré avantage… D’autant que nous avons aussi eu le mérite de concrétiser pratiquement tous nos temps forts.

Comment expliquez-vous vos difficultés en deuxième mi-temps ?
Il est probable que l’essai qui nous est refusé juste avant la mi-temps nous a mis un coup au moral. D’abord parce qu’on pensait tenir, même provisoirement, un bonus offensif qui n’a pas été validé, mais surtout parce qu’il nous a conduit à démarrer la deuxième période à quatorze. On se doutait en outre que l’UBB allait réagir parce que c’est une grosse équipe. La deuxième mi-temps a été plus dure mais on s’est pas lâchés.

Et cela change forcément tout…
On sait que notre marge de progression est là, dans ce secteur de la défense et on est en train de se prouver notre capacité à faire de bonnes choses. Notre salut passera par là. Nous possèdons des qualités offensives, nous sommes capables d’envoyer du jeu mais si on prend trente points par match, on se complique forcément la tâche. À nous de nous appuyer là-dessus pour réaliser une bonne performance chez les Bulls la semaine prochaine, et surtout à Perpignan dans trois semaines.

La bonne nouvelle reste que, pour une fois, l’équipe a su garder sa ligne inviolée malgré un long temps fort de l’UBB entre la 65e et la 72e…
On essaie de travailler là-dessus. De continuer à s’encourager, même si on commet des erreurs. Dans un match de rugby, rien n’est jamais parfait mais on avait parfois tendance à baisser la tête, à se désolidariser. De plus en plus, on essaie de s’encourager et de passer à l’action suivante. Cette résilience des gars, cette capacité à défendre notre ligne, on l’avait déjà vue au Stade français et il faut que cela fasse partie de notre ADN. Je pense que nous avons franchi un cap à ce sujet, à voir désormais si on arrive à maintenir ce niveau d’implication et de cohésion sur la fin de saison.

Cette irrégularité avait pourtant encore été source de tension cette semaine…
Ça nous crispe en interne, évidemment. Quand on perd à l’extérieur, le lundi, on ressasse forcément certaines choses qui empêchent d’enchaîner dans de la bonne humeur. C’est frustrant d’être une équipe a deux visages, alors que le sport reste le même. À l’extérieur comme à domicile, le terrain a les mêmes dimensions et le match dure toujours quatre-vingts minutes. Pour le moment, notre orgueil à domicile nous permet de flirter avec les dixième-douzième places. Mais si un jour on se troue, on sera dans la mouise. C’est pour cela qu’il nous faut mieux nous exporter sur cette fin de championnat.

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