6 Nations féminin - Gaëlle Hermet et les Bleues veulent "montrer un autre visage sur les mauls" à Cardiff

  • Gaëlle Hermet et les Bleues lors du 6 Nations face à l'Irlande.
    Gaëlle Hermet et les Bleues lors du 6 Nations face à l'Irlande. Icon Sport - Sandra Ruhaut
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La troisième ligne toulousaine et ex-capitaine du XV de France Gaëlle Hermet évoque le déplacement des Bleues ce week-end à Cardiff, où elles sont déterminées à se montrer plus performantes sur les mauls, sur lequels les Italiennes les ont mises en difficulté la semaine dernière.

On a le sentiment que le XV de France Féminin a livré sa meilleure prestation du Tournoi contre l’Italie, partagez-vous cela ?

Oui, plus ou moins. Nous étions hyper contentes de cette reprise de second bloc, surtout après notre match en Écosse qui avait été plus compliqué. On avait manqué de réalisme dans la zone de marque. On voulait devenir plus « tueuses » contre l’Italie, et cela s’est passé. Notre prestation a même été au-delà de ce que l’on pouvait espérer, même si l’on doit encore monter en puissance sur plusieurs secteurs face aux Galloises.

Vous n’allez pas jouer de la même façon face à une équipe galloise plus puissante que son homologue italienne…

Ce sera différent, forcément. Elles sont plus puissantes, elles s’appuient beaucoup sur leur qualité physique. Le contexte sera très différent également : jouer à l’extérieur, c’est plus délicat. À Jean-Bouin, le public nous a poussé tout au long du match. Il faudra déjouer leur force pour mettre en place notre jeu fait de continuité, de jeu debout et de passes après contact.

Vous avez été mises en difficulté par les Italiennes sur les mauls, comment les avez-vous travaillés cette semaine ?

On a pas mal bossé dessus, ainsi que sur la conquête. La mêlée et leurs mauls sont des armes pour elles. Mais on veut clairement montrer un autre visage, surtout sur les mauls, pour envoyer un signal fort. On veut montrer qu’on peut aussi être dominantes dans ce secteur.

Le pays de Galles possède un profil d’équipe similaire à celui des Red Roses, ce qui fait que ce match sera une très bonne répétition générale avant d’affronter l’Angleterre…

Exactement, elles sont denses comme les Anglaises, mais l’Angleterre propose un jeu différent, notamment derrière. Sur le plan physique en tout cas, ce déplacement sera une très bonne préparation au dernier match.

Si le cinq de devant est clairement identifié, c’est moins le cas en troisième ligne, à l’exception de Romane Ménager. Comment prenez-vous cette concurrence ?

C’est une très bonne chose pour l’équipe. Cela montre qu’on a de la richesse à ce poste, avec des joueuses très différentes, d’autant que certaines couvrent plusieurs postes. Cette polyvalence permet aux coachs de composer une équipe différente à chaque fois, en s’adaptant à l’adversaire. Les profils sont variés et se complètent : on a des joueuses aériennes, puissantes, des filles qui jouent dans les couloirs ou d’autres qui préfèrent être au centre du terrain… Cette complémentarité là est une richesse, et cette concurrence nous pousse à être meilleures.

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Quel regard portez-vous sur Teani Feleu, qui a honoré sa première sélection la semaine dernière ?

Elle fait partie des jeunes joueuses qui ont une énorme envie de prouver et de s’impliquer dans ce projet. Cela fait quelque temps que Teani participe aux rassemblements, qu’elle fait des stages. Elle a saisi l’occasion de s’exprimer, et je pense que c’est une grande joueuse en devenir, à l’image de sa sœur Manae. C’est une belle famille de rugby ! C’est top d’avoir des jeunes joueuses qui apportent de la fraîcheur, de la « niaque » au sein du groupe.

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