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Pro D2 – Aurillac, une réaction magistrale face à Béziers

Par Jean-Marc Authié
  • Aj Coertzen, ailier d'Aurillac.
    Aj Coertzen, ailier d'Aurillac. Icon Sport - Alexandre Dimou
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Pris dans un tourbillon d’adrénaline, les Aurillacois ont fait plier un Béziers sans solution face à la détermination cantalienne.

Ce n’est pas possible, ce n’est pas le même groupe qui s’est pris une déculottée à Grenoble la semaine dernière ! C’est en substance ce qu’ont pensé les spectateurs vendredi soir où le Stade aurillacois a non seulement fait chavirer Béziers, sur le podium de Pro D2 depuis un moment, mais surtout le cœur d’un Jean-Alric enfin garni… et qui n’en croyait pas ses yeux.

Un Stade aurillacois magistral, déterminé, discipliné et pris par une envie irrésistible de ferrailler mais également de jouer. Pas un Aurillacois n’est passé au travers. Tous unis et tous concernés et dans le lot, il est un homme qui a embarqué tout le monde dans cette folie douce. Tim Daniel-Messein, pilier droit de 35 balais entré dès la 8e minute… et remplacé à la 79e. "Les dix dernières minutes, c’est vraiment au mental. Je ne m’attendais pas à ça ! Personne ne s’y attendait, mais il fallait le faire, il fallait assumer jusqu’au bout." Pas question pour lui de se mettre en avant car le collectif a été admirable de générosité tant sur le plan défensif qu’offensif. "Nous avions décidé de faire un gros match. On savait que ça allait être raide, nous avons relevé le défi. Et même très bien. Dans le combat, on n’a rien à reprocher aux mecs. Pour reprendre l’expression d’un des coachs, nous avons été des magiciens."

Aurillac a éteint Béziers "petit à petit"

Et comment ne pas aller dans le sens du pilier, quand on voit la débauche d’énergie déployée par les vingt-trois joueurs : cette conquête si décriée ces derniers temps, à juste titre, et tellement performante vendredi ; ce bloc défensif qui a défendu corps et âmes et pas seulement devant sa ligne ; sans oublier cette envie, elle aussi irrésistible, de jouer tous les ballons.

Béziers est tombé sur un mur au point même de baisser les armes. "C’est une grosse déception. On n’arrive pas à l’extérieur à ressortir nos performances de fin décembre-janvier. C’est un match que l’on avait pourtant bien préparé. On savait où on mettait les pieds et qu’Aurillac jouait sa survie", assurait pourtant Clément Ancely à la fin du match. Pour le capitaine biterrois, l’intensité et la présence dans le combat sur les vingt premières minutes n’auront pas suffi. Au contraire. "Petit à petit, ils ont pris le dessus. Nous, on perd notre sang-froid et puis voilà. Ils ont pris feu et alors que nous, on s’est éteint un petit peu. C’est ça qui est rageant." L’ASBH s’est effectivement consumé au fur et à mesure car le Stade aurillacois n’a jamais laissé respirer son adversaire, ne lui a jamais donné l’occasion de penser une seconde qu’il pourrait l’emporter.

Aurillac a donc mis fin à quatre revers consécutifs et s’est offert une grosse bouffée d’oxygène pour cette fin de championnat. Comptablement, rien n’est encore acquis mais un grand pas a été réalisé à quelques jours du derby qui s’annonce face à Brive.

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Les commentaires (1)
Espytrac Il y a 11 jours Le 22/04/2024 à 15:16

Beau match, bon public nombreux !