Abonnés

Pro D2 – Yohan Le Bourhis (Nevers) : "On mérite d’aller loin"

Par Sébastien Chabard
  • Yohan Le Bourhis sous le maillot de Nevers
    Yohan Le Bourhis sous le maillot de Nevers Icon Sport - Romain Biard
Publié le Mis à jour
Partager :

Le chef d’orchestre neversois et ses coéquipiers, Toujours septièmes après leur victoire face à Colomiers, ont trois matchs, dont deux à domicile, pour accrocher une qualification qu’ils veulent vivre à fond après la désillusion de l’an passé.

Comment avez-vous appréhendé ce match, individuellement et collectivement, après ces trois défaites consécutives ?

On a vécu une bonne semaine d’entraînement. On savait qu’on avait fait de bons matchs, de bonnes choses, que ça n’avait pas tourné en notre faveur mais que ça pouvait changer. Il n’y a pas eu de pression, on s’est entraîné avec la même énergie, la même envie que d’habitude. La différence, c’est qu’on s’est rendu compte qu’on était devenu septième, que la qualification n’était plus là. Et qu’il fallait gagner ce match contre Colomiers. Mais en aucun cas, on ne devait se dire qu’on n’était pas bon.

Le fait de sortir du top 6 après la défaite à Montauban a suscité une prise de conscience ?

Il y avait un peu de frustration sur ce match, parce qu’on a pris deux essais en cinq minutes, et pour moi, à titre individuel, parce que je me fais intercepter mais cette semaine, on s’est dit qu’il ne fallait surtout pas restreindre notre jeu, comme on risque de le faire après une interception. Il fallait continuer à mettre du rythme. Avec le jeu que l’on est capable de produire, on arrive à mettre à mal les défenses adverses, même si elles commencent à bien nous connaître. Et personnellement, j’apprécie de gagner des matchs en faisant du beau jeu, pour notre public.

Après la victoire contre Colomiers, personne n’a regretté en conférence de presse qu’il n’y ait pas eu le bonus offensif, alors que vous avez gagné par quatre essais à deux. Est-ce que cela veut dire que la victoire était déjà une satisfaction en soi, après cette série de défaites ?

Il fallait renouer avec la victoire. Avant le match, on aurait tous signé pour ça. Et puis, en face, c’était Colomiers. On n’a pas joué n’importe qui. Le bonus offensif, effectivement, on peut aller le chercher mais comme son nom l’indique, ce n’est que du bonus. Et je suis très content, pour tout le groupe, de ce qu’on a fait ce vendredi soir.

Avec la venue de Soyaux-Angoulême vendredi, vous avez le temps de savourer cette victoire ?

On a savouré après le match, d’autant plus que c’était la centième de « Kyky » (Kylian Jaminet, N.D.L.R). Mais Rudy (Derrieux, le capitaine) et Xavier (Péméja) nous ont vite rappelé qu’il fallait basculer sur Soyaux-Angoulême. On a des choses à revoir et, pour l’instant, nous sommes que septièmes. Pour se qualifier, on va devoir gagner nos matchs à la maison, il n’y a pas le choix.

Il y a quelques semaines, vous pouviez envisager d’être dans les deux premiers. Désormais, vous devez batailler pour être dans les six. Est-ce que cela ne risque pas de créer de la désillusion ?

On s’était dit en début de saison que nous voulions être dans les quatre premiers. Pour l’instant, c’est toujours envisageable. Après, on n’oublie pas que l’an dernier, bien qu’ayant terminé quatrièmes, nous avons quand même perdu notre match de barrage. Si on se qualifie, on sera compétitif contre n’importe quelle équipe. On mérite d’aller loin, le groupe est de qualité. Il travaille dur pour cela.

Face à Colomiers, vous avez tenté un drop (manqué), ce qui doit être une première cette saison ; ce n’est pas dans l’ADN de Nevers. Est-ce justement dans l’optique de la phase finale ?

Le drop est une arme qui peut être très importante parce que même si l’adversaire défend à la perfection, vous marquez trois points. Un essai, une pénalité, c’est le résultat d’une erreur de l’adversaire, mais avec un drop, vous pouvez lui faire mal. Quand j’étais à Oyonnax, cela faisait partie du jeu, cela se travaillait à l’entraînement. Là, il va falloir que je bosse à nouveau (sourire).

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?