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Top 14 – Dernier virage avant le sprint pour Clermont

  • Rob Simmons et l'ASM ne veulent pas regarder vers le bas.
    Rob Simmons et l'ASM ne veulent pas regarder vers le bas. Icon Sport - Romain Biard
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Aspiré par la lutte pour le maintien après une série négative en Top 14 (une victoire en six matchs), les Auvergnats pourront s’appuyer sur leur dernière sortie.

D’abord, Rob Simmons l’a joué "les matchs les uns après les autres", soignant juste sommairement le sens de la formule. "Nous avons un match à Bordeaux-Bègles à préparer, à jouer et si possible à gagner. Il ne faut se focaliser que là-dessus." Avant d’être relancé sur le sujet de la course au maintien, qui doit nécessairement occuper quelques esprits clermontois, avec seulement quatre points d’avance sur la treizième place (Montpellier) et un déplacement périlleux en Gironde, ce dimanche (21 h 05). "Bien sûr qu’on ressent cette pression, ce serait absurde de dire le contraire. Tout le monde a pleinement conscience de notre situation." Mais le deuxième ligne australien aux 106 sélections n’en démord pas : "Se projeter sur les scénarios de fin de saison serait le meilleur moyen de se rater."

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Se rater, pour Clermont, signifierait de se rapprocher un peu plus du précipice. Se sublimer et réussir un gros coup sur la pelouse de l’UBB pourrait entretenir le fol espoir d’une remontée in extremis dans le groupe des qualifiés.

Quoi qu’il arrive, il y aura bien un sprint à courir, pour les Auvergnats, en cette fin de saison. Ils seront le chassé, dans le bas du tableau, ou le chasseur vers le haut. Ce match à Bordeaux en décidera. Ce qui assure au moins, et c’est heureux, une fin de saison à frissons.

Le défi des 80 minutes

Pour espérer une fin de saison nettement plus positive, les Auvergnats pourront déjà s’appuyer sur leur récente sortie européenne : face à l’Ulster, dimanche dernier en quart de finale de Challenge Cup, ils ont sorti sans doute possible leur meilleure performance de la saison. "Un match comme on les aime, comme on n’en fait pas assez souvent" teignait aussi de regrets le manager Christophe Urios. "On a souffert, parfois, mais on a été consistant. Et, c’est ça, le rugby ! Si chaque fois que tu es en difficulté, tu prends ou tu donnes un essai, c’est toujours emmerdant…" Solide jusqu’au bout, Clermont tient enfin une référence pour mieux gérer ses fins de match. Il faudra bien cela pour espérer s’imposer en Gironde. "Quand on joue ensemble, qu’on s’engage ensemble et qu’on met beaucoup d’intensité, on peut être une équipe très difficile à battre" promet Simmons. "Il faut désormais le faire plus régulièrement, être plus constant. Et sur 80 minutes !" Promesses tenues ?

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