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Rugby à 7 - Waterloo aérien à Singapour, pour les Bleus

Par Jérôme PRÉVÔT
  • Thibaud Mazzoleni et le VII de France n’ont pas vraiment brillé à Singapour. La préparation en vue des Jeux olympiques continue.
    Thibaud Mazzoleni et le VII de France n’ont pas vraiment brillé à Singapour. La préparation en vue des Jeux olympiques continue. Xinhua / Icon Sport
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Le 7 de France n’a guère brillé avec un quart de finale sèchement perdu face à la Grande Bretagne. Les Bleus, privés de pas mal de cadres, ont été totalement dominés dans le jeu aérien.

Un mois après avoir décroché l’or à Los Angeles, et sa série de trois podiums consécutifs, l’équipe de France à VII n’a pas réédité l’exploit. Elle a terminé à la huitième place après un dernier match de classement perdu de peu dimanche face aux États-Unis, 19-17, avec en prime, deux blessés, (Nelson Epée, victime d’une commotion et Paul Deraitre qui souffre d’une lésion musculaire).

Dans le tableau principal, les Bleus ont baissé pavillon en quarts de finale de l’édition de Singapour. Samedi matin, heure française, ils ont été battus sèchement par la Grande-Bretagne, 35 à 7. Les avocats des Bleus feront remarquer que les absences conjuguées d’Antoine Dupont, de Paulin Riva et de Stephen Parez-Edo furent trop préjudiciables. On pouvait donc qualifier ce groupe de "remanié". Il n’a pas pu ou pas su se surpasser dans la Cité-État.

Les Français avaient vécu une première journée plutôt faste avec ces deux succès face aux Samoa et à l’Espagne. Le vendredi soir, Rayan Rebbadj pouvait encore savourer son premier capitanat : "C’est quelque chose d’être capitaine de l’équipe de France. C’était une première pour moi mais Paulin m’a bien épaulé, on s’est appelé et il m’a envoyé quelques messages pour m’aider. Ça s’est très bien passé, même si le début de tournoi a été un peu compliqué, face à des équipes difficiles à jouer, mais on gagne et c’est ce qu’il faut retenir. On va essayer d’être plus propres sur nos rucks sur la suite. La défense est notre point fort, mais on a quelques trucs à régler en attaque." 24 heures plus tard, le manager Jérôme Daret était bien obligé de déchanter. La France avait perdu 20-19 son dernier match de poule face à l’Afrique du Sud après avoir réussi une remontée terrible dans les derniers instants, puis il fallut subir ce cinglant quart face aux Britanniques.

Deux cartouches contre douze

Interpellé d’entrée sur la question de la défense, Jérôle Daret a rétorqué : "Nous avons davantage souffert du fait de ne pas avoir la balle. je pense surtout au secteur de la conquête aérienne. Nous avons eu le ballon deux fois dans le match. les Britanniques ont eu douze cartouches à leur disposition. Et l’indiscipline fut aussi au rendez-vous, avec cinq pénalités sifflées contre nous, contre zéro contre nos adversaires. Ils ont été meilleurs que nous, tout simplement, c’est une compétence de duels. Ils ont très bien botté et leur sauteur a été excellent, alors que ce n’était pas le sauteur habituel en plus."

Compte tenu du contexte, nous n’avons pas senti le sélectionneur trop abattu non plus avant le tournoi final de Madrid (30 mai, 1er et 2 juin) qui verra le retour de plusieurs titulaires. La liste des JO sera vraiment construite après Madrid : "La confiance n’est pas perdue, en sept tout va très vite. En deux coups de clé à molette, tout s’en va et vice-versa. On avait quand même quatre joueurs qui étaient là pour prendre de l’expérience, ça fait partie du jeu. Les joueurs vont désormais vivre une semaine d’autonomie, puis il y aura un premier stage de cinq jours à Capbreton puis un second stage de deux jours juste avant Madrid."

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