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L’essai, une terre promise

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Le 16 janvier 1988, dans le cadre du Tournoi des V Nations, au Parc des Princes, Laurent Rodriguez marque l’essai qui sépare désormais d’un point la nation au Coq d’or à celle du XV de la Rose. Délivrance pour certains, moment de gloire pour d’autres, ce geste a marqué tout un pays. Il est l’illustration parfaite de ce que représente un essai.

On pourrait penser de cette action individuelle qu’elle n’est que le résultat d’une course rapide dans l’axe et d’un manque de rapidité certain de la part des défenseurs adverses. Ou encore, d’un excès de puissance de la part de l’un des joueurs, ayant pour conséquence directe, le franchissement de cette fameuse ligne blanche. À quiconque aurait cette idée ne la rejette immédiatement. L’essai n’a rien d’individuel, bien au contraire, il est en tout point collectif. Et pour cause... Top 14

Unis sous une même bannière, des hommes sont réunis là pour manier la balle ovale. Plaisir pour certains, véritable compétition pour d’autres, qu’à cela n’importe, le but est le même. Toucher du doigt ce moment si fort, lorsque le pied passe la ligne et que la main peut enfin aplatir le ballon au sol.

Mêlées, regroupements, touches, le souffle d’efforts de ces hommes se fait sentir jusque dans les gradins. Unissant leurs dernières forces, ils se lient les uns aux autres pour combattre l’adversaire désormais apeuré par la force que leurs yeux dégagent. Franchissant pas à pas les lignes blanches qui jonchent le terrain, ils s’approchent peu à peu de la ligne d’en-but. Cette ligne blanche est leur ligne d’arrivée à eux, leur paradis sur terre. Tous autant qu’ils soient savent qu’en la franchissant, ils seront délivrés de tous les efforts consentis pour arriver jusque-là. En passant par les entraînements harassants, aux marques indélébiles du corps meurtri par les coups et les frottements du sol, lorsque le ballon est enfin aplati, tout cela n’existe plus. On remercie d’un enlacement sans fin celui qui est parvenu à mettre ses dernières forces au service de l’équipe. Désormais, le corps est comme purgé de tous les marques qui lui ont été soumises. Les organes se relâchent, regagnés par l’oxygène dont ils avaient été privés jusqu’à maintenant, et l’on respire à nouveau...

L’essai dans son entier aura marqué des hommes, des mémoires et des stades. Et restera pour tous, le moyen d’entrevoir des rêves nouveaux, et de faire douter l’adversaire. Jusqu’à la dernière seconde, comme une quête éternelle... M.O.

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