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Plus merveilleuse est la vie aixoise

Par mo admin
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  • <p class="txt-legende-2011"><B>Trois des acteurs principaux de la saga du rugby entre Marseille et Aix-en-Provence : Lucien Simon, Dominique Angles et Jean-Philippe Claret.</B></p>

    Trois des acteurs principaux de la saga du rugby entre Marseille et Aix-en-Provence : Lucien Simon, Dominique Angles et Jean-Philippe Claret.

Publié le Mis à jour
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Une trentaine de kilomètres sépare la cité phocéenne de celle du Roi René. Mais jamais aucun projet commun de haut niveau n’a pu voir le jour. Essai d’explication.

La métropole Aix-Marseille-Provence (AMP), qui verra le jour le 1er janvier 2016, aurait pu accoucher d’une belle histoire comme le rugby les aime. Imaginons… Un Aix-Marseille - Toulon au Vélodrome aurait de la gueule. Mais ça n’en prend pas le chemin. Le destin, ou l’histoire au choix, ne l’a pas voulu. « Le rugby de haut niveau, cela ne peut être qu’à Aix », argumentait récemment le président du comité de Provence, Patrick Buisson. « Marseille a bien lancé des projets depuis plus d’une décennie mais ils n’ont jamais abouti car jamais de bases solides n’ont pas été posées. Les principes fondamentaux de gestion n’ont pas été respectés, à l’inverse d’Aix. » Il a raison, le président provençal ! Le rugby qui marche dans les Bouches-du-Rhône, il faut aller le chercher du côté d’Aix-en-Provence, au Pays d’Aix (Parc), le club mené de main de… maître depuis des lustres par Lucien Simon, avocat de profession. « En 2003, le club a été sacré champion de France de Première division fédérale, dit-il. Pour la première fois de son histoire, il accédait en Pro D2. Nous y sommes restés deux saisons. Depuis, nous faisons un peu le Yo-Yo. Nous sommes remontés en 2009 et redescendus en 2013. Cette saison se passe très bien, nous sommes invaincus après douze matchs (avant le déplacement à Lannemezan, N.D.L.R). Sans aucune prétention, la montée fait partie de nos objectifs.»

Jonah Lomu pour un dernier défi

Sur la question qui se posa à une certaine époque d’un éventuel mariage d’Aix-en-Provence avec Marseille, Lucien Simon fait cette réponse : « On ne réécrira pas l’histoire. Lorsque nous en avions discuté avec Dominique Angles, mon alter ego marseillais de l’époque, j’ai eu le sentiment que la corbeille de la mariée était vide de son côté… » L’union ne se fit pas. Marseille n’est pas une terre de rugby. À tout le moins du rugby à XV. Jamais un grand club n’a réussi à s’installer. Peut-être - sûrement - à cause du poids gigantesque du football et de l’Olympique de Marseille. Le projet Marseille-Provence XV échouant comme les autres. Pourtant, il avait commencé très fort avec un titre de champion de France de Fédérale 3 lors de la saison 2001-2002. Suivirent dans la foulée les montées en Fédérale 2 et 1. Diagnostic de Dominique Angles, le président de MP XV à partir de janvier 2004 : « L’ex-président Daniel Foulet m’avait cédé sa place car il pensait que mon réseau économique et politique pouvait être utile. Mais j’ai découvert un certain nombre de problèmes, surtout financiers. Malgré une réunion avec nos partenaires en mairie centrale et la promesse aux élus de régler les dettes, cela n’a pas été suffisant. Un rapprochement à ce moment précis avec Aix aurait été, selon moi, judicieux mais nos soucis ont sans doute effrayé Lucien Simon et ses proches.»

Autre projet, autre échec : celui de Marseille-Vitrolles qui deviendra Stade phocéen. Claude Atcher, à la présidence, Alain Hyardet entraîneur et, cerise sur le gâteau, la star, Jonah Lomu. Trente matchs gagnés en Fédérale 2 (2010-2011), un titre de champion de France. à Marseille, on y croit. Pas pour longtemps. Ressurgissent les soucis financiers malgré l’investissement de Jean-Philippe Claret qui a pris la relève d’Atcher. «J’avais trouvé des partenaires pour aider le club mais nous n’avions pas de stade digne de ce nom. Nous n’avons pas réussi à convaincre la DNACG de nous donner du temps. J’ai alors tenté une approche avec le Pays d’Aix mais elle n’a pas abouti.»

Depuis, le rugby à Marseille se vit au Smuc, à Aubagne, à Martigues-Port-de-Bouc ou à Berre-l’Etang mais plus à un niveau qui permettrait de le voir rapidement en haut de la hiérarchie. C’est indéniablement du côté aixois que la vie est plus belle. Aix-en-Provence où le club s’est doté d’un stade moderne et d’une solide organisation pro autour du Lucien Simon (association) et de Denis Philippon, le président de la SASP et patron de Voyageprive.com. J.-Ph. M.

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