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Coux : « Il avait un profil d’ailier moderne, mais il était un peu fainéant »

Par midi olympique
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    Coux : « Il avait un profil d’ailier moderne, mais il était un peu fainéant »
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Coéquipiers et concurrents à Bourgoin, Jean-François Coux est sûrement le mieux placé pour parler du phénomène Nemani Nadolo, qu’il avait pris sous son aile à l’époque.

Vous souvenez-vous de votre première impression sur Nadolo ?

On avait entendu qu’un jeune joueur de l’hémisphère avait signer à Bourgoin, mais il n’était pas connu à l’époque. Mais lorsqu’il a fait ses premiers pas avec nous à l’entraînement on a compris qu’il pourrait être exceptionnel, avec son physique hors-norme. Le rapprochement est certes un peu facile mais au début on le comparait à Jonah Lomu. Des mecs physiques et rapides comme ça, on en voit rarement sur un terrain, pourtant il n’a pas réussi à percer.

Mais alors qu’est-ce qui lui a manqué ?

Il avait un profil d’ailier moderne, malheureusement il était un peu fainéant. Puis il lui aurait fallu un cadre plus stable qu’à Bourgoin. En plus c’était sa première expérience en Europe, alors forcément quand tu dois assimiler la langue, la culture et surtout les défenses plus resserrées que dans l’hémisphère sud, c’est compliqué (rire).

Vous le voyez exploser chez les Crusaders, êtes-vous surpris ?

Absolument pas ! Quand il est arrivé à Bourgoin il avait une forme d’insouciance et même si il n’a pas explosé au CSBJ on l’a vu faire des trucs énormes. Rappelez-vous du match contre le Racing-Metro où, malgré ses 120 kilos, il dépose Benjamin Fall qui était une référence internationale à l’époque. On s’en souvient peu parce qu’il était moins spectaculaire qu’aujourd’hui, mais il a fait quand même plusieurs très bons matchs. Puis sa pige au Japon lui a apporté beaucoup de maturité. On connaissait un garçon maladroit avec deux mains gauches et aujourd’hui il est en train de devenir un grand joueur.

Et auriez-vous une petite anecdote sur Nemani Nadolo ?

Dès qu’il est arrivé à Bourgoin il était très attachant. À l’écoute sur le terrain et gentil en dehors, c’était vraiment un super garçon. On était assez proches et aujourd’hui on est toujours en contact, grâce notamment aux réseaux sociaux. Je sais d’ailleurs qu’il suit de très prêt les résultats de Top 14. Mais à l’époque il n’avait pas compris le « hors-forfait » et il téléphonait quotidiennement à sa famille au Fidji. Du coup tous les deux jours son téléphone se bloquait et il me demandait d’appeler sa conseillère téléphonique pour prolonger son forfait et ce pendant un an ! (rire).

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