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Ligue celte : une première pour l’Écosse ou des adieux réussis pour Poc ?

Par Jérôme Prévot
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    Ligue celte : une première pour l’Écosse ou des adieux réussis pour Poc ?
Publié le Mis à jour
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Ce sera le dernier match de Paul O’Connell sous le maillot du Munster. Il affrontera Glasgow qui n’a encore jamais gagné le trophée.

La finale de la Ligue Celte va opposer le Munster, abonné aux honneurs et Glasgow qui n’a jamais gagné le trophée. Une victoire des Écossais serait d’ailleurs un événement historique puis Irlandais et Gallois se sont partagé les victoires depuis la création de cette ligue fermée, quelles que soient les formules. Les hommes de Greg Townsend ont de bonnes chances puisqu’ils ont terminé premiers à l’issue de la saison régulière même si les deux finalistes comptaient le même nombre de points, 75 (mais seize victoires contre quinze pour les Écossais). Ils ont montré tout au long de la saison un jeu ambitieux avec beaucoup de ballons au large pour des essais spectaculaires.

Finale sur terrain neutre

Mais le match aura lieu en Irlande… du Nord, à Belfast, lieu censé être neutre alors que jusqu’à présent, on jouait toujours la finale sur le terrain de l’équipe la mieux classée. Les Munster semblent légèrement favoris car ils ont déjà gagné trois fois cette compétition (2001, 2009, 2011), plus deux Coupes d’Europe. Mais Glasgow était déjà en finale l’an passé sur le terrain du Leinster (34-10). « Une victoire serait une formidable récompense pour cette équipe que j’ai sentie monter en puissance de saison en saison depuis que je suis arrivé ici en 2010. Notre groupe est très compétitif, je crois que nous avons utilisé cinquante joueurs cette saison, » a expliqué le demi de mêlée Henry Pyrgos (13 sélections). Évidemment, avec une élite divisée simplement en deux franchises professionnelles, Glasgow compte un wagon d’internationaux mais aussi de bons étrangers méconnus comme le numéro 8 sud-africain Joshua Strauss ou le demi de mêlée Niko Matalawu (en partance pour Bath). Mais parmi les éléments les plus brillants, figure aussi l’arrière Stuart Hogg, pris avec les Lions en 2013 avant de traverser une saison suivante très difficile. Il n’était pas dans le groupe pour la demie et la finale de l’an passé. « Je laissais trop de prise à mes émotions. Mais j’ai travaillé avec Steve Black qui m’a rendu bien plus calme et plus concentré. » Steve Black, c’est entre autres, le préparateur mental qui a beaucoup travaillé avec Jonny Wilkinson dans le passé. On suivra aussi le deuxième ligne Jonny Gray en passe d’égaler son célèbre frère Richie dans la catégorie des deuxième lignes de niveau mondial. Le match sera spécial le deuxième ligne vétéran Alistair Kellock qui arrêtera sa carrière après le coup de sifflet final. À 34 ans, il termine sa dixième saison sous les couleurs des Glasgow Warriors et peut se vanter d’avoir vécu 56 capes avec l’équipe nationale dont il fut même le capitaine. Mais il sera remplaçant au coup d’envoi de cette finale.

À la vérité ses adieux seront moins médiatisés que ceux de Paul O’Connell, le légendaire deuxième ligne du Munster qui a annoncé son départ depuis plusieurs semaines. Mais lui n’arrête pas sa carrière malgré ses 36 ans. Il devrait bientôt s’engager avec le RC Toulon, épilogue d’un parcours colossal : 101 sélections avec l’Irlande, 140 matches avec le Munster et le capitanat des Lions en 2009. Sa rage de vaincre sera forcément un atout même s’il n’est pas la seule personnalité de cette équipe Les hommes de Limerick ne manquent pas d’internationaux irlandais mais ils ne pourront pas compter sur leur demi de mêlée Conor Murray, blessé et remplacé par Duncan Williams. Peter O’Mahony le flanker hyper actif sera aussi sans doute forfait après sa blessure à une côte à l’entraînement. Mine de rien, ces deux absences conjuguées risquent de compter. Mais les Munstermen restent sur six victoires de rang en Ligue Celte et cinq finales majeures gagnées consécutivement. Ils seront très durs à battre fort du soutien de milliers de fans qui n’auront pas tant de distance à parcourir pour recréer l’ambiance de Thomond Park.

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