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Slimani : «On sait jouer au rugby, non ?»

Par Arnaud Beurdeley
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    Slimani : «On sait jouer au rugby, non ?»
Publié le Mis à jour
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Grand artisan de la victoire en raison de son travail en mêlée fermée, Rabah Slimani a savouré la victoire à sa juste valeur, mais avec modération. Sitôt le coup de sifflet final, son esprit était déjà tourné vers la demi-finale.

Que s’est-il passé pour que votre équipe affiche une telle détermination sur chaque zone de combat, face au Racing en barrage ?

Ce n’est pas très compliqué. Derrière nous, il y a cinq saisons de frustration, cinq saisons sans phase finale. Pour nous, c’était la guerre des tranchées. Goûter aux phases finales, c’est bien. Mais, on n’avait pas envie de s’arrêter là. Aujourd’hui, notre objectif, c’est d’aller le plus possible.

Gonzalo Quesada a déclaré : «Soit on sera champion, soit on sera déçu.» N’est-ce pas trop ambitieux ?

Absolument pas. Être en demi-finale, c’est bien. Mais si c’est pour perdre, ça ne sert rien. On aura joué un match de plus, voilà tout. Pour rien. Alors, autant aller au bout.

Pensez-vous avoir marqué les esprits ?

Les gens ne s’attendaient probablement pas à nous trouver à un tel niveau. Le Racing-Metro non plus, d’ailleurs (large sourire).

Comment expliquez-vous une telle domination en mêlée fermée ?

Lors du match retour de la phase régulière, nous avions été plutôt dominateurs dans ce secteur alors que tout le monde disait que la mêlée du Racing était bien meilleure. On se doutait que les Racingmen se serviraient de leur vexation et qu’ils allaient vouloir prendre leur revanche dans ce secteur de jeu. Conséquence : nous avons bien travaillé avec nos entraîneurs pour trouver les clés, en instistant sur leurs points faibles. Visiblement, ça a plutôt bien fonctionné.

Pouvez-vous nous dire comment vous avez pu «dérégler» la touche racingman, jusqu’ici la meilleure du Top 14 ?

On y a passé du temps, alors c’est difficile de tout raconter... Disons, pour faire simple, que pour brouiller les cartes, nous avons souvent alterné les formes de défenses. Parfois en miroir, parfois en zones. Résultat : nous les avons perturbé, ce qui nous a permis de récupérer quelques ballons... Et surtout, quand bien même, ils gagnaient le lancer, leurs ballons n’étaient pas très propres.

Une mêlée impressionnante et un buteur aussi fiable que Morné Steyn peuvent-ils mener le Stade français plus loin qu’une demi-finale ?

La blessure de Jules (Plisson) a permis à Morné de se libérer dans sa tâche numéro dix et de buteur. On ne peut être qu’admiratif de sa performance. C’est toujours un atout d’avoir un buteur de ce niveau dans son équipe. Mais je n’oublie pas Jules qui manque tout de même à l’équipe. Maintenant, je ne crois pas qu’on puisse résumer notre performance à une bonne mêlée et un buteur. On a montré que le Stade français savait jouer au rugby, non ?

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