Abonnés

Crabos : le rugby-panache

Par midi olympique
  • Crabos : le rugby-panache
    Crabos : le rugby-panache
Publié le Mis à jour
Partager :

Montpellier est la meilleure équipe Crabos de cette saison 2014-2015. Les Héraultais ont dominé Biarritz en finale (23-22), hier après-midi. Une rencontre disputée notamment sous les yeux d’Olivier Roumat et Marc Lièvremont, venus soutenir leurs fils.

Une finale ne se joue pas, elle se gagne. Les Montpelliérains ont parfaitement appliqué cet adage hier après-midi à Saint-Sulpice-sur-Lèze. Au terme d’une finale de haute facture, les coéquipiers de Vincent Giudicelli ont dominé le Biarritz olympique, d’un point (23-22). Un succès finalement logique pour les Héraultais, au terme d’une rencontre où la maîtrise aura été du côté des Cistes. « Biarritz a manqué un peu de maîtrise sur les ballons importants, avec beaucoup d’en-avant quand Montpellier a très bien joué. J’ai notamment trouvé leur ligne de trois-quarts excellente, très performante et impressionnante de maîtrise. Après, ils ont bien joué le coup, ils ont su gagner du temps avec quelques blessés par-ci, par-là pour casser le rythme », analysait Olivier Roumat, au sortir de cette rencontre. L’ancien deuxième ligne international était un spectateur attentif de cette finale, que disputait son fils Alexandre comme troisième ligne aile. Mais il n’était pas le seul, puisque Marc Lièvremont avait également honoré de sa présence cette finale. L’ancien sélectionneur du XV de France étant venu soutenir son fils Clément, titulaire comme flanker. Une présence que les deux intéressés n’ont pas dû regretter, malgré le résultat final en défaveur des Biarrots. Car des deux côtés, la prime a été donné au jeu comme le triplé de l’arrière basque Vincent Mirailh l’atteste.

Un baroud d’honneur quasiment gagnant

« De notre côté, nous avions une équipe très joueuse, très mobile, notre salut venait par le jeu. Cela n’est passé pas loin puisqu’on vient mourir à un point, c’est dire si cette équipe a été capable de marquer deux ou trois essais durant tous les matchs de cette phase finale. On ne peut donc pas reprocher aux joueurs, de manquer d’alternance », confie Olivier Roumat. Des propos illustrés par la réaction des coéquipiers d’Alexandre Roumat, après le deuxième essai du MHR. Menés de treize points à quelques minutes des arrêts de jeu, les Biarrots ne se sont pas tétanisés. Bien au contraire, puisqu’ils ont décidé de jouer tous les ballons. « C’est un groupe de copains, qui est depuis trois ans ensemble et qui a montré que même mené 23-10, ils sont capables de marquer des essais. C’est une équipe qui ne lâche rien et c’est super car c’est comme ça qu’il faut jouer au rugby. » Seulement, une finale se gagne souvent sur des petits détails et celle-ci était montpelliéraine ce dimanche. À l’image du quasi sans faute de Thomas Darmon dans les tirs aux buts (5/6), quand les buteurs basques rendaient un 2/5 au pied. « Nous n’avons pas des buteurs de premier niveau, nous avons manqué de maîtrise sur des moments clés en ne sachant pas prendre les points mais c’est comme ça. Il faut un gagnant et un perdant, malheureusement, aujourd’hui, c’est Biarritz qui perd. » Une déception d’autant plus légitime que le BO n’a plus remporté ce trophée, depuis 1955. Il faudra donc attendre au moins un an supplémentaire pour voir les Basques, succéder à leurs tombeurs de cette finale. Des Montpelliérains qui n’ont pas fini de fêter ce titre, avec des souvenirs encore plein la tête. C. V.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?