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L’ivresse du triomphe montpelliérain

Par midi olympique
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    L’ivresse du triomphe montpelliérain
Publié le Mis à jour
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Les juniors Crabos de Montpellier auront fait mentir le proverbe « jamais deux sans trois ». Après deux défaites dans le dernier carré, ces deux dernières saisons, les coéquipiers de Vincent Giudicelli ont décroché la timbale. Un titre décroché aux dépens de Biarritz (23-22).

La troisième tentative de la génération 1997 du Montpellier Hérault Rugby Club aura donc été la bonne. Celle de la consécration pour les Héraultais, après les défaites des deux dernières saisons, en demi-finale et finale Alamercery face à Toulouse. « Gagner en famille avec l’équipe, c’est magique. Cela fait trois ans qu’on attendait ce titre. On ne peut pas faire mieux, je suis le plus heureux là. C’est vraiment énorme », confiait au coup de sifflet final, l’ouvreur Thomas Darmon. La juste récompense d’une saison et surtout d’une finale maîtrisée de main de maître par les joueurs à la Ciste. Car hormis durant les arrêts de jeu, marqués par le doublé de Vincent Mirailh pour le BO, Montpellier a semblé maîtriser ce rendez-vous. En restant fidèle à ses ambitions de jeu, mais également en se montrant pragmatique par la botte de Thomas Darmon. « On voulait envoyer du jeu, c’était la promesse qu’on s’était faite avant le match. On joue comme cela depuis le début de l’année, et on ne voulait pas changer cette habitude, sous prétexte qu’il s’agissait d’une finale. C’est ça qui nous permet de gagner aujourd’hui. » Des ambitions récompensées par deux essais de Vincent Giudicelli et Dylan Russell. Avec comme point commun, une percée en milieu de terrain mais surtout un soutien offensif toujours au plus près du porteur de balle.

La solidité des nerfs et du score

Mais limiter la victoire héraultaise, à son pari de l’offensive serait une grave erreur. Car le titre de Montpellier s’est également forgé dans la difficulté. Celle du temps fort biarrot, durant la première moitié du deuxième acte. Une intense période de domination, où les futurs champions de France n’ont encaissé qu’une pénalité (10-16,60e). « On a bien défendu, on a été très solidaires comme lors de tous les autres matchs de phase finale. On n’a rien lâché, on n’a pas pris d’essai et c’est le principal aujourd’hui », analyse Thomas Darmon. Vainqueur de ce bras de fer psychologique, les Héraultais vont alors piquer tel un cobra leur adversaire biarrot. Sur leur première offensive consécutive à cette séquence défensive, Yann Caillat se jouait de trois défenseurs pour ouvrir la route du titre aux siens. Avant d’offrir à Dylan Russell, les vingt-cinq mètres vers la gloire (10-23, 67e). L’écart grimpant à treize points et scellant définitivement l’issue de cette finale, malgré les deux essais basques dans les arrêts de jeu. Les supporters montpelliérains pouvant alors acclamer Thomas Darmon et ses coéquipiers, au son des « Ici, ici c’est Montpellier ». Afin de conclure un dimanche parfait pour le MHR, également vainqueur du Super Challenge de France-Midi Olympique. C. V.

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