Morné Steyn : «Rien n’a été facile»

Paris est en finale du Top 14 et vous doit beaucoup de sa qualification. Réalisez-vous ce qui vous arrive ?

Je ne sais pas trop. D’un coté, j’avais signé au Stade français pour cela. Je m’étais renseigné, je savais qu’ils avaient une équipe capable de jouer les premiers rôles. Donc, en ce sens, je ne vais pas dire aujourd’hui que je suis surpris de me retrouver en finale. D’un autre côté, les choses sont allées de manière étrange, pour moi à Paris. Rien n’a été facile. Il a fallu aller chercher ces moments. En ce sens, je savoure.

Comment analysez-vous la rencontre de ce soir (vendredi, N.D.LR.)?

Je crois que nos avants ont fait un travail formidable. Regardez un mec comme Antoine (Burban, qui passe derrière lui, N.D.L.R.). Il abat un travail fabuleux ! Beaucoup de nos joueurs, comme lui, ne sont peut-être pas les plus connus, mais si vous regardez leurs matchs, il n’y a pas photo. C’est là-dessus que nous avons construit notre victoire. Les avants ont fait un match énorme. Derrière, Il était surtout question pour moi de trier les ballons. C’est ce que j’ai essayé de faire.

Vous avez déjà disputé des finales de Super XV avec les Bulls. En quoi est-ce différent ?

La conception du rugby est assez différente. Le Super XV est beaucoup plus basé sur la vitesse. La préparation des matchs, du coup, est différente. Ici, on se prépare à un combat. Mais une finale reste une finale. Il y a la pression qui va avec. Mais très franchement, ce ne sont que des bonnes choses. Que des bons moments.

Cela participe à faire de votre parenthèse parisienne une réussite ?

Oui, j’imagine. Quand vous gagnez, tout est plus facile. Disons que j’ai le sentiment d’être à la maison.