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Clermont - Paris, c’était déjà la finale 2007

Par midi olympique
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    Clermont - Paris, c’était déjà la finale 2007
Publié le Mis à jour
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Il y a huit ans déjà, le Stade français et Clermont se retrouvaient en finale du Top 14. Logique pour les Parisiens, champions en 2003 et 2004. Mais beaucoup plus surprenant pour les Clermontois, classés en milieu de tableau l’année précédente. Une finale pourtant remportée de justesse par les Parisiens (23-18).

En 1971, les Earth Wind and Fire évoquaient, dans leur chanson « September », le souvenir avec la formule « Do you remember ? ». Une formule toujours présente quarante-quatre ans plus tard et pouvant parfaitement s’appliquer au rugby. Car l’affiche de la prochaine finale de Top 14, entre le Stade français et Clermont est identique à celle de 2007. Avec à l’époque, le couronnement des Parisiens sur un essai de Radike Samo (23-18, 78e). Pourtant, tout n’avait pas été aussi simple pour les joueurs de Fabien Galthié et Fabrice Landreau. « Notre première mi-temps avait été compliquée, car Clermont nous dominait et que nous commettions beaucoup de fautes. Nous avions un retard assez important à la mi-temps et peu de personnes auraient alors parié sur notre retour », se souvient le troisième ligne parisien Rémy Martin. Une domination auvergnate symbolisée par la réception du coup d’envoi captée par le pilier argentin Martin Scelzo. Les Jaunards jouant directement dans l’avancée et permettant à l’ASM d’investir le camp parisien dès les premières secondes. Un scénario idéal, renforcé par un pragmatisme digne d’un futur vainqueur du championnat. Brock James sur pénalité puis Anthony Floch d’un drop, donnant neuf points d’avance au repos à Clermont (0-9, 40e). « On était dans le vrai, je me souviens d’ailleurs que Tony Marsh a une occasion franche d’essai. Pour nous, au vu de notre saison précédente où on avait terminé huitièmes ou neuvièmes, c’était déjà beau », confie Alexandre Audebert, titulaire en troisième ligne côté clermontois.

Radike Samo, le coup fatal pour l’ASM

Le premier visage d’une finale dont la mi-temps va totalement rebattre les cartes. Ce repos permettant au Stade français, de remettre les choses dans l’axe. « Nous étions dans le dur et, à la mi-temps, on s’est remobilisés. Nous ne voulions pas lâcher, mais plutôt nous rebeller. Il fallait donc remettre les choses en place en étant simples et plein de détermination », analyse Rémy Martin. Des intentions rapidement récompensées par le pied de Juan Martin Hernandez (6-12, 50e). Avant que le magicien argentin ne soit imité par son coéquipier et compatriote Agustin Pichot. Le numéro 9 parisien marquant un essai de filou, au ras d’un ruck (13-12, 60e). « Le Stade français fait une bonne deuxième mi-temps et on subit un peu plus, mais selon moi on maîtrisait encore assez bien ce match. Dommage qu’il bascule sur un fait de jeu », décrypte Alexandre Audebert. L’action évoquée par le troisième ligne de l’ASM est une position de hors-jeu de Sergio Parisse sur une touche. Les Clermontois surpris vont alors s’arrêter de jouer et en bout de ligne, Radike Samo délivrera le camp parisien. « C’est la finale la plus dure que j’ai gagné car, en 2003 et 2004, il y avait eu un écart important. On avait ensuite plus d’expérience, notre banc a fait la différence tout en profitant de Clermont qui a plus voulu gérer », confie Rémy Martin. « Notre équipe n’était pas aussi étoffée qu’aujourd’hui, nous avions beaucoup d’insouciance car on revenait de nulle part. Eux, avaient par contre l’habitude de ces matchs », poursuit Alexandre Audebert. Samedi, les rôles seront inversés par rapport à la finale de 2007. Clermont finaliste de la dernière Champions Cup sera favori, face à des Parisiens invités surprise de cette finale après avoir battu Toulon en demi-finale (16-33). Un statut duquel les hommes de Franck Azéma espèrent tirer la même issue que le Stade français de Fabien Galthié en 2007. La réponse, samedi sur les coups de 23 heures. C. V.

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