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Gérondeau : « Le Racing m’a fait grandir»

Par midi olympique
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    Gérondeau : « Le Racing m’a fait grandir»
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Après trois saisons passées au Racing-Metro, le troisième ligne polyvalent Camille Gérondeau quitte la capitale pour rejoindre l’ASMCA (contrat de 4 ans). Accompagné de son coéquipier Adrien Planté dans ce transfert, il livre ses sentiments quant à ce changement de club et de vie.

Pourquoi avoir choisi Clermont ?

Cela faisait un petit moment que j’étais en contact avec l’ASMCA, mais initialement je ne pensais pas à changer de club. Il y a un an, lorsque le staff de Clermont m’a contacté, j’étais encore engagé pour deux ans au Racing, et j’étais heureux là-bas. Seulement, au fil du temps j’ai changé d’avis. J’ai rencontré Franck Azema qui a tenu un discours convaincant. Quand on voit les résultats et les ambitions d’un club comme Clermont cela donne forcément envie. Alors je leur ai dit oui.

Il vous restait un an de contrat au Racing-Metro 92, n’est-ce pas ?

C’est exact. Cela n’a pas été facile d’annoncer que je voulais partir. Ce genre de situation est toujours délicat. J’ai expliqué que pour mon épanouissement personnel et ma progression il était préférable que je rejoigne l’ASMCA. Ils ont compris et d’un commun accord nous avons décidé de résilier mon contrat. Cela s’est fait sans aucune animosité. Je tiens à préciser que mon départ n’a rien à voir avec l’argent. C’est une question d’évolution.

Des joueurs comme Fritz Lee ou Damien Chouly ne vous font-ils par peur en termes de concurrence ?

(Rires) Évidemment, quand on signe pour un club comme Clermont, on s’attend à retrouver des joueurs de taille. Le talent de ces joueurs est indéniable. Mais c’est ce haut niveau qui me fera progresser, c’est ce que je cherche. J’y vais en connaissance de cause.

Quelles sont vos qualités qui ont pu attirer un grand club comme l’ASMCA ?

Ce n’est jamais facile de parler de ses propres qualités. Mais j’ai la chance d’être polyvalent et c’est ce qui, je pense, a fait la différence. Je peux couvrir toute la troisième ligne.

Ce contrat peut-il vos amener à l’équipe de France ? Est-ce dans vos ambitions ?

Pour tout joueur professionnel, Anglais, Français ou autre nationalité, le rêve est le même, un jour porter le maillot national. Je ne suis pas une exception, c’est aussi dans un coin de ma tête. Cependant il ne faut pas perdre de vue les objectifs premiers, le mien est de faire mes preuves à l’ASMCA et avant tout d’être bon en Top 14. Pour le reste, si je ne fais pas ce travail en amont cela ne se présentera pas à moi.

Passer de la folie parisienne au calme auvergnat ne va-t-il pas être un choc ?

Cela va être un changement de taille, c’est sûr ! Mon cadre de vie va changer mais j’ai déjà vécu à Béziers, qui est une petite ville donc je sais ce que c’est. À vrai dire, Paris est une ville épuisante donc cela devrait me faire du bien (rires). Il y a aussi une véritable communauté de supporters à Clermont que nous n’avions pas au Racing-Metro. De plus, nous partons à deux avec Adrien (Planté) donc cela rend l’aventure encore plus excitante.

Quel bilan dressez-vous de vos trois saisons au Racing-Metro 92 ?

Je pense avoir progressé. Au fil des rencontres j’ai augmenté mes feuilles de match. Aujourd’hui j’adresse un grand merci au Racing-Metro 92 et ses cadres qui m’ont amené à ce niveau-là. Sans eux, une équipe comme Clermont ne se serait jamais intéressée à moi. Ce club m’a fait grandir en tant que joueur, et en tant qu’homme. F. C.

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