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Guillamon : « Oyonnax m’a donné ma chance »

Par midi olympique
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    Guillamon : « Oyonnax m’a donné ma chance »
Publié le Mis à jour
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En prêt à Oyonnax depuis janvier 2014, le pilier droit Antoine Guillamon a décidé de rejoindre définitivement l’USO et ne reviendra donc pas à Toulouse. Entretien avec le joueur de 23 ans.

Pourquoi avez-vous décidé de signer définitivement à Oyonnax ?

Je me suis bien senti là-bas. Les entraîneurs m’ont fait confiance, ils m’ont montré autre chose du rugby. Ce prêt de deux ans a été une très bonne expérience, il m’a beaucoup aidé, parce que quand j’étais à Toulouse, j’étais vraiment dans la difficulté. Je sentais que je n’avais pas les atouts pour réussir dans ce club. Pour des raisons X ou Y, ça s’est mal passé au niveau relationnel avec les entraîneurs. Je n’ai pas réussi à accrocher.

Le club de Toulouse était-il prêt à te reprendre après la fin de ton prêt à Oyonnax ?

Oui, j’avais la possibilité de revenir, mais on m’avait dit que si j’avais une proposition autre part, je pouvais accepter. Et, c’est ce qui s’est passé, ils ne m’ont pas freiné dans quoi que ce soit. J’ai finalement choisi Oyonnax, parce qu’ils m’ont beaucoup apporté, ils m’ont fait confiance. Il y a eu plein de choses qui ont fait que je me suis mieux senti dans ce club. C’est évident que quand tu arrives à Toulouse, que tu fais quatre mois de préparation physique tout seul, et qu’après ont te dit qu’il faut t’intégrer, c’est difficile.

Vous n’avez pas eu envie tout de même de tenter à nouveau votre chance, vu qu’il y a eu un changement de staff à Toulouse ?

Oui, c’est vrai que vu la situation, j’aurais pu tenter de revenir, mais tous les contacts avaient été rompus avec les entraîneurs, donc je n’ai pas insisté. Mais en revanche, humainement, les gens sont bons et sont sympas, il n’y a pas de problème. Je n’ai eu aucun souci avec les joueurs, c’est seulement à cause de quelques personnes que mon aventure là-bas n’a pas fonctionné. Je me suis senti beaucoup mieux à Oyonnax, pour diverses raisons.

C’est plutôt Christophe Urios, ou le nouvel entraîneur Olivier Azam qui vous a convaincu de signer définitivement ?

C’est sûr que Christophe Urios m’a énormément aidé, c’est indéniable. Quand je suis arrivé à Oyonnax, je me faisais une fausse image de moi, parce qu’on m’a martelé à Toulouse que plusieurs choses dans mon jeu n’allaient pas. Christophe m’a lancé dans un entraînement d’opposition, et m’a dit à la fin que ce n’était vraiment pas ça qui posait problème. C’était autre chose, au niveau de la confiance. Si tu l’as, le reste va forcément aller mieux. Après, Oyonnax m’a donné ma chance, m’a mis en confiance, et ça a été beaucoup mieux pour moi. Je n’ai pas eu de réel problème comme à Toulouse, où je rentrais dix minutes avant la fin et ressortais cinq minutes plus tard. Il n’y a pas le même état d’esprit dans mon nouveau club. Mais j’ai quand même eu un contact avec Olivier Azam avant de signer. Je l’ai encore eu récemment au téléphone. Ça s’est bien passé avec lui, on a eu une réunion, et honnêtement l’homme me plaît bien, je pense que la manière d’entraîner va aller de pair avec. En plus de cela, il y a Pascal Peyron (entraîneur des avants) qui est là, et que j’apprécie beaucoup.

Vous tirez un bon bilan de votre saison ?

Oui, j’ai fais douze matchs sur seize possibles avant ma blessure, donc oui, je tire un bon bilan. Surtout que je me blesse bêtement en début de saison, j’ai une pubalgie, ensuite je me fais mal à l’épaule. Après tout ça, Christophe Urios est réticent à me faire jouer contre Clermont à domicile, donc il me met 24e homme. Mais le dimanche soir, il m’appelle pour me demander si je veux jouer titulaire, et je réponds que oui, bien sûr. Ce match a réellement lancé ma saison. Par la suite, j’ai fait pas mal de matchs, donc ça allait beaucoup mieux, même si c’est vrai que j’étais encore blessé pendant que je jouais (rires). Mais je prenais vraiment un pied d’enfer à simplement pratiquer le rugby, donc j’ai continué. En plus les entraîneurs étaient plutôt contents, donc c’était sympa pour tout le monde. Après, comme je continuais à avoir mal, j’ai fais des examens, et j’ai dû me faire opérer.

Et justement à propos de cette opération des cervicales, comment vous récupérez ?

Ça se passe très bien. J’ai perdu du poids, parce que je me suis dit que pour la reprise ce serait toujours mieux d’avoir quelques kilos en moins pour courir, et pour faire le travail. Je suis content, je suis en forme. Je pourrais même rejouer dans l’état actuel si on était qualifiés pour la finale de Top 14 ! Propos recueillis par V. M.

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