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Fabien Atché, un couteau suisse mais pas neutre

Par midi olympique
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    Fabien Atché, un couteau suisse mais pas neutre
Publié le Mis à jour
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Pour sa dix-septième saison à Lavaur, l’arrière Fabien Atché a l’occasion de s’offrir un deuxième titre national. La cerise sur le gâteau d’une saison en tout point exceptionnelle en Fédérale 2, avec la remontée en Fédérale 1. Une finale pour laquelle Fabien Atché et ses coéquipiers ont reçu des soutiens de poids.

La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain, c’est bien connu. Un proverbe certainement appuyé par l’arrière vauréen Fabien Atché. Ce dernier ayant vécu la descente du club tarnais en Fédérale 2, l’an dernier avant de fêter ses noces de rose avec l’ASV, par une finale de championnat de France. « La descente a été très dure à encaisser après dix ans en Fédérale 1, nous avions le moral dans les chaussettes à la reprise. Aujourd’hui, on sait qu’on a réalisé une performance puisque jusqu’au Top 14, nous sommes la seule équipe à être remontée immédiatement » confie Fabien Atché. Une véritable fierté pour ce pur produit de la cité des Jacquemarts, présent à l’ASV depuis ses débuts rugbystiques à 13 ans. Les premières lignes d’une belle histoire, après neuf saisons à avoir fait trembler les filets. « Le rugby en lui-même me plaisait par les valeurs de solidarité, d’amitié et de convivialité qu’il dégage. Seulement, je ne savais pas quand j’allais en faire et j’y suis venu en suivant mes copains dont Patrick Banquet ». Or, au vu de son patronyme, difficile également pour Fabien d’échapper à une carrière ovale ; son grand-père puis son père ayant joué au rugby, avant de lui transmettre l’héritage familial. Des qualités exprimées au sein de toute la ligne de trois-quarts tarnaise, depuis ses débuts à l’ASV. Fabien Atché étant en quelque sorte, un véritable couteau suisse.

Bon pied, bon œil, bon droppeur

« J’ai commencé à la mêlée, avant de très vite me décaler vers le poste d’ouvreur qui est mon poste de formation. Ensuite, j’ai alterné avec le centre avant de m’installer définitivement à l’arrière depuis cinq ou six saisons » rappelle Fabien Atché. Un poste à responsabilité, demandant d’être complet dans tous les secteurs du jeu, mais aussi de savoir taper des drops. Fabien Atché ayant inscrit contre Anglet (24-10) en demi-finale, un drop scellant la victoire de Lavaur. L’occasion également de gagner un pari réalisé avec ses coéquipiers. « Mon drop en demie est plus rigolo que bénéfique. Je le tente pour tuer le match et nous mettre à l’abri, mais c’est aussi une petite revanche personnelle. Lors du match de la montée, j’en tape un qui n’est pas loin de passer et depuis c’était un pari que j’en mette un ». Le symbole d’une belle aventure humaine, d’une véritable famille vauréenne comme le démontre l’apparition du hashtag #LavaurUnited. Un mot-clé permettant aux anciens de l’ASV, d’afficher leur soutien aux finalistes version 2014-2015. Émile N’tamack ou Anthony Potente, champion de France de Fédérale 1 avec Aix-en-Provence affichant fièrement leur soutien au club tarnais. « Ce soutien nous a agréablement surpris et nous touche beaucoup. Depuis que je suis au club, je n’ai jamais connu ça. Les anciens nous disent qu’on les fait rêver, on voit leurs yeux qui brillent ».

Viser un deuxième titre en six ans

Un rêve sur lequel les Vauréens ont un pouvoir, celui de lui faire prendre vie avec un titre national. L’occasion également pour le groupe tarnais, de rendre hommage à certains des siens. Sans oublier de prendre une revanche définitive sur cette maudite saison 2013-2014. « Cette finale a une saveur particulière pour nous car quatre ou cinq joueurs vont arrêter et qu’on veut les faire sortir par la grande porte. En plus, ce serait une belle revanche après les deux saisons difficiles qu’on vient de passer en Fédérale 1 » décrypte Fabien Atché. Pour l’arrière vauréen, il s’agirait du deuxième titre en six ans après celui décroché lors des play-downs de Fédérale 1 en 2009. « Il faudra qu’on soit au moins à 200 % pour l’emporter, il faudra monter le curseur d’un ou deux tons ». Tout pour s’offrir l’issue rêvée de sa dix-septième saison sous les couleurs vauréennes. C. V.

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