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Top 14, le nouvel eldorado australien

Par midi olympique
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    Top 14, le nouvel eldorado australien
Publié le Mis à jour
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Après la Coupe du monde, huit stars de l’Australie rejoindront le championnat de France. Retour sur les raisons qui poussent ces joueurs à changer d’hémisphère

Adam Ashley Cooper et Sekope Kepu à Bordeaux-Bègles, Quade Cooper et James O’Connor à Toulon, Will Genia et Paul Alo-Emile au Stade français, Jesse Mogg et Nic White à Montpellier. Tous ces grands noms du rugby international quitteront l’Australie et le Super 15 l’année prochaine pour rejoindre la France. Ils resteront donc en Europe après la Coupe du monde en Angleterre, au lieu de revenir dans l’hémisphère Sud. Des départs qui posent évidemment des questions quant aux motivations de joueurs, encore dans la force de l’âge, de rejoindre un championnat plus faible que le leur. La réponse peut être sportive. On ne peut pas négliger l’envie de découvrir un nouveau championnat, de participer à la Coupe d’Europe, ou tout simplement de trouver une nouvelle culture loin de son pays d’origine. Mais la cause principale est avant tout financière.

Des salaires considérablement différents

La fédération australienne ne peut pas se positionner sur les salaires du Top 14 sur plus de cinq joueurs de son championnat (payés environ 400 00 euros par an). De ce fait, beaucoup d’internationaux confirmés avec les Wallabies culminent à moins de 10 000 euros par mois, chiffre indigne de leur niveau de jeu. La tentation de rejoindre la France et des puissances financières comme Toulon, le Racing-Metro ou encore le Stade français est donc très forte pour ces joueurs. Dans ces nouveaux clubs, leurs salaires seront considérablement revus à la hausse. En plus de cela, le timing de cet été est parfait pour changer de cadre de vie. Ces internationaux faisant pour la plupart une croix sur leur carrière internationale en quittant le Super 15, en raison des règles de sélection très strictes (si l’on ne joue pas en Australie, il faut avoir au moins 60 sélections en équipe nationale, et avoir été en contrat au moins 7 ans avec la Fédération australienne pour pouvoir postuler chez les Wallabies) ils vont avant cela avoir l’occasion de participer à une dernière Coupe du monde. Ces mouvements n’ont pas eu lieu l’année dernière car ces joueurs ne voulaient justement pas manquer la plus grande compétition mondiale, n’ayant lieu que tous les quatre ans. V. M.

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