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Le sourire aux lèvres

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Au pied du duché, les Gardois aspiraient au seul maintien. Ils ont finalement connu un match de phase finale. Une aventure formidable.

Il y a un an, il avait décroché son maintien au forceps. Relégué sportivement, mais finalement rattrapé par les bretelles du short et des finances saines. Cette saison, Uzès ne s’est pas laissé embarquer dans le même scénario. Il a même dépassé ses objectifs initiaux en montrant suffisamment d’épaules à la maison et s’est finalement glissé, sur un dernier coup de rein, dans le carré de tête. « Cette saison a été au-delà de nos espérances… Notre maintien a été obtenu deux mois avant la fin de la saison. Cela a été une grande réussite », brosse le président Franck Séropian. Une façon de glisser qu’après six exercices passés au niveau territorial avant son retour il y a deux ans en Fédérale 3, le club du Gard est peut-être en train de monter en puissance.

Doucement, sagement, sans prise de tête, mais avec opiniâtreté et l’expérience d’anciens de Nîmes, Monteux ou Châteaurenard venus apporter, en voisins, leurs vécus et un petit coup de main. Avec aussi une dose de solidarité accrochée en bandoulière, l’envie peut être de gommer les résultats de la saison précédente et la botte de Tommy Bouvier comme gage d’assurance au moment de prendre les points. « Un an après avoir découvert la Fédérale 3, on a su conserver le même effectif et surtout une même vision du jeu », décortique Franck Séropian. « Cela a été une saison de copains », sourit le pilier Laurent Blanchet, « nous avons joué avec nos forces… Derrière, cela a peut-être manqué de tranchants, on a trop fait tomber de ballons. Globalement, on a sûrement manqué aussi d’une vraie longueur de banc, mais on a embêté tout le monde sur les ballons portés et, au bout, on fait une bonne saison ». « C’est vrai que notre paquet d’avants a bousculé du monde », reconnaît Franck Séropian.

Et tant pis si Uzès a aussi connu quelques fessées en voyage au cours de sa saison régulière avant de ranger ses crampons au fond d’un placard après avoir connu en 32e de finale retour un « Fanny » à Tavaux-Damparis.

Amitié et passion pour carburant

D’ailleurs si Uzès est toujours dans la construction, cela ne lui interdit pas de rester ambitieux. Dans les têtes, il y a inscrit, aujourd’hui, de nouveaux objectifs. « On a goûté à la phase finale, cela a été la cerise sur le gâteau et l’on a envie d’y retourner », assure Franck Séropian. Sans y connaître une élimination aussi prématurée que cette saison. Possible. « On va encore étoffer le groupe, continuer à apprendre et puis il y a des jeunes du club qui tapent aussi à la porte… » À Patrick Escande, Dominique Luigi et Guillaume Bedouin de mettre tout cela en musique. « J’aimerais bien aussi faire monter le club dans quelques années en Fédérale 2, se projette encore le patron du club. Bien évidemment, il manque des structures, un budget et des infrastructures mais il y a aussi une grosse école de rugby… Et puis, il y a de l’amitié et de la passion. » Deux vecteurs indispensables à la réussite de tout projet. O. G.

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