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Atonio n’en dort pas la nuit

Par Pierre-Laurent Gou
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    Atonio n’en dort pas la nuit
Publié le Mis à jour
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Préoccupé par l’intensité des séances d’entraînements, le pilier droit de La Rochelle avouait ce mardi avoir du mal à tomber dans les bras de Morphée. Pour son partenaire et concurrent chez les Bleus, Nicolas Mas, plus expérimenté, cette difficulté est normale et va s’atténuer avec le temps.

La préparation au Mondial anglais n’a débuté que depuis 48 heures, mais son intensité donne quelques sueurs froides à certains joueurs et notamment au pilier droit rochelais Uini Atonio. L’une des révélations de la saison passée, sur le plan international, avouait ce mardi ne pas arriver à trouver le sommeil.

« Je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à dormir pour le moment. Je suis pourtant tout seul en chambre, habituellement c’est moi qui ronfle. Mais là depuis deux jours, je ne dors pas très bien. Et au moment de la sieste, c’est pareil, je ne ferme pas l’œil », témoignait en gardant malgré tout un large sourire, l’un des plus gros gabarits du rugby international. La raison ? Elle est toute simple : l’intensité promise aux entraînements.

« Dans ma tête, je pense aux exercices futurs. Cela me met pas mal de stress. J’appréhende. C’est déjà très dur, mais on nous annonce que cela le sera encore plus au stage de Tignes ». Il va lui falloir s’acclimater. Car la préparation ne fait que commencer, et Atonio fait partie des joueurs à qui le staff a fixé des objectifs précis de poids notamment à atteindre. Il doit se délester d’une partie de ses 146 kg officiels.

« Mais je fais le tour des chambres l’après-midi pour trouver des biscuits », plaisante-t-il quand on évoque avec lui le sujet. Il reconnaît aussi que cette préparation est un passage obligatoire si le XV de France, « veut devenir une vraie équipe et faire quelque chose de bien ». Pour lui, l’un des buts dans les prochains jours sera quand même de trouver enfin le sommeil réparateur afin de favoriser la récupération.

« C’est normal d’être un peu stressé au départ, d’avoir de l’appréhension quand tu ne sais pas ce qui t’attend », glissait un peu plus tard Nicolas Mas plus tranquille à propos du stress qui envahit son coéquipier. « Mais, cela va rentrer dans l’ordre. Il va s’habituer et peut-être que c’est moi qui exploserait. L’important dans ce genre de préparation, c’est de ne pas lâcher, que tout le monde le fasse ». À Marcoussis, Pierre-Laurent Gou.

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