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Rugby à VII : Ce qui a séduit le comité olympique

Par midi olympique
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    Rugby à VII : Ce qui a séduit le comité olympique
Publié le Mis à jour
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Lors des Jeux Olympiques de 2016 à Rio (Brésil) deux nouveaux sports feront leurs apparitions : le golf et le rugby à VII. Longtemps oublié, le ballon ovale s’invite sous le soleil brésilien.

Nous avons eu le plaisir d’apprendre en 2009 que le rugby deviendrait discipline olympique, non sous sa forme la plus connue à XV, mais bien à VII. Si le ballon ovale n’a eu aucun mal à séduire le Comité International Olympique (81 voix « pour » sur 90 votants) il était déjà admis que le jeu à quinze serait impossible à mettre en place. Sur une compétition de trois semaines il était impossible, vu les exigences de ce sport et les temps de repos obligatoires entre chaque rencontre, d’inscrire le XV parmi les disciplines olympiques. Le rugby à VII était ainsi un bon compromis pour ramener le rugby aux JO.

Des pays d’habitude anonymes

Si en Europe l’Angleterre, la France ou encore la Russie sont des pays qui s’illustrent déjà aux Jeux Olympiques dans de multiples disciplines, le rugby à VII permettrait de donner de la visibilité à des nations plus discrète, comme la Géorgie (qui totalise en tout 11 participations et 25 médailles). Même si la qualification semble difficile d’accès, le pays aurait bien besoin d’un tel tremplin médiatique.

Dans l’hémisphère sud, on retrouve la même configuration. En 2016, les Jeux accueilleront ainsi des représentants du Fidji (12 participations aux Jeux d’été, 0 médaille) ou encore du Samoa (7 participations, 0 médaille). Le rugby à XII est donc l’occasion pour les Jeux Olympiques de voir de nouveaux talents dans des pays qui n’ont pas l’habitude de s’illustrer.

Un sport spectaculaire

Le rugby à VII a aussi l’avantage, contrairement à son grand frère, d’être spectaculaire et de ne pas s’embourber dans une multitude de règles parfois trop subtiles pour un novice. L’attrait est réel vers cette compétition où joueront des pays qui, d’habitude, ne sont pas des assidus des jeux Olympiques. Imaginez bien que les Fidjiens suivront de près leur équipe qui a de réelle chance de médaille, alors qu’au paravent les JO ne montraient pas un grand attrait pour ce peuple peu représenter et sans chance de victoire. C’est un nouveau marché pour le CIO. De plus, ce jeu spectaculaire et jouissif pourra attirer les mordus de XV mais aussi des novices en rugby. Un bon calcul donc pour le CIO qui voit à travers le « seven » une chance d’obtenir un nouveau public et de représenter plus justement le globe à travers la compétition. M.A.

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