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Eddy Ben Arous : « Je n’avais jamais poussé mon corps dans de telles limites »

Par midi olympique
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    Eddy Ben Arous : « Je n’avais jamais poussé mon corps dans de telles limites »
Publié le Mis à jour
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Il y a un an, le pilier du Racing 92, Eddy Ben Arous, semblait loin de l’équipe de France. Mais après un Tournoi réussi, il s’apprête à disputer son premier Mondial. Pour lequel il encaisse les souffrances physiques...

Ce stage a-t-il atteint vos espérances ou vos craintes en termes de travail et de souffrance physique ?

Oui, mais c’est plutôt au niveau de mes craintes en l’occurrence (sourires). Franchement, c’est quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant. Non, jamais je n’avais poussé mon corps dans de telles limites avant ce stage… Et je commence à vraiment trouver les limites justement. Enchaîner autant de travail tous les jours, cela demande beaucoup d’efforts physiques mais aussi mentaux.

Est-ce que, malgré tout le travail de cohésion collective, la concurrence est dure à appréhender, notamment avec tous ces efforts effectués ?

Oui, c’est vrai qu’avec la fatigue de tout le monde, les choses peuvent aller très vite et dégénérer. Mais nous sommes tous là dans un même but, avec l’envie décuplée de réussir et de progresser. Voilà la volonté qui nous rassemble.

Même si cinq d’entre vous ne seront pas à la Coupe du monde…

Oui, et on a quand même chacun un objectif bien précis, à savoir faire et terminer cette compétition. On le sait, il y a un risque de ne pas y participer. Mais je peux vous assurer que le groupe reste très soudé. On va au-delà de ça. Pour l’instant, nous avons simplement envie de progresser tous ensemble.

Quand vous voyez où vous en étiez sur un plan personnel il y a un an, est-ce que vous vous rendez compte du chemin parcouru depuis ?

C’est fou. Disons qu’il existe deux challenges qui me paraissaient impossibles à relever. C’était disputer le Tournoi des 6 Nations d’abord, que je regardais de très loin à l’époque. Et c’était effectuer une préparation de Coupe du monde ensuite. Voilà, j’y suis parvenu et je sais que ce sont deux choses qui vont me marquer à vie. Cela m’a beaucoup fait mûrir mais je ne veux pas m’arrêter là.

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