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Nos fameux doubles maîtres

Par Nicolas Zanardi
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    Nos fameux doubles maîtres
Publié le Mis à jour
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Ils sont les trois seuls, au sein du groupe France, à dépasser le double mètre. Mais au-delà de leur taille, c’est surtout de par leur mobilité exceptionnelle pour de tels gabarits que Yoann Maestri, Sébastien Vahaamahina et Alexandre Flanquart semblent devoir constituer des atouts majeur dans le jeu rêvé par les Bleus.

Ils sont jeunes, ils sont grands, ils sont mobiles. Tous présentent, en somme, le profil idéal pour intégrer le projet de jeu rêvé par le staff du XV de France, fondé autour du déplacement, au sein duquel les avants ne verraient plus seulement leur performance analysée selon le seul critère de leur nombre de plaquages et de déblayages, mais aussi de leurs relais et de leurs soutiens offensifs. Le problème ? Il est le même que pour tous les postes au sein de ce XV de France, à savoir la deadline du 23 août et la concurrence. En effet, si les deuxième ligne des Bleus pouvaient sembler épargnés par la concurrence au vu de la constitution du groupe, Yannick Bru est venu récemment semer le doute en évoquant la possibilité de n’en retenir que trois, avec Bernard le Roux en polyvalent susceptible de descendre dans la cage. Autrement dit ? Sachant que l’expérience et le profil atypique de Pascal Papé font de lui un partant quasi certain pour le Mondial et que Yoann Maestri est un des hommes de base de Saint-André depuis le début de son mandat, l’hypothèse d’un départ au 23 août (si départ il devait y avoir) devrait se jouer entre le Clermontois Sébastien Vahaamahina et le Parisien Alexandre Flanquart, tout frais champion de France.

Vahaamahina : «Envoyer du jeu comme dans l’hémisphère Sud»

De quoi envisager des nuits blanches ? «On n’y pense pas au quotidien même si l’on sait qu’il y en a cinq qui vont partir dans un mois, soupirait Flanquart. Pour l’instant, on bosse pour le groupe et pour nous. On se donne à fond. Peut-être que plus on se rapprochera de la date et plus on fera du rugby, plus il y aura de tensions. Sincèrement pour l’instant, c’est pour le groupe, on pense au groupe et on verra après. Au delà des mecs, ce sont des choix aussi stratégiques par rapport aux postes. Je ne suis pas sûr qu’il y ait une grande utilité à y penser maintenant.» Des propos prolongés par le plus laconique Sébastien Vahaamahina. «Je ne me pose pas la question de savoir si je dois me faire une place. Je suis là et j’essaye de donner le maximum. On laisse faire et on arrive à comprendre comment certains fonctionnent ou réagissent et on s’adapte à leur façon de faire.» En attendant avec impatience les premières «vraies» séances de rugby, où le Néo-Calédonien espère faire valoir ses qualités de manieur de ballon ainsi que de gratteur, mises sous l’éteignoir pour l’instant. «Quand on fera plus de rugby, on se sentira mieux et on pourra peut-être se dire d’envoyer du jeu comme dans l’hémisphère sud. Pour l’instant, on travaille sur de longues séquences pour que l’on tienne plus longtemps le ballon et qu’on défende plus intensément. C’est un jeu qui correspond plutôt à mes qualités, alors...»

Maestri : «On a de super joueurs»

Alors, l’espoir fait vivre. Pour les cas individuels comme pour celui de l’équipe, pour qui Yoann Maestri rêve d’ores et déjà le meilleur dénouement possible. «En sport, on n’a que ce qu’on mérite, affirmait le Toulousain. Ces dernières saisons, on n’a pas été épargné et nos résultats n’ont pas plaidé en notre faveur. Mais je suis convaincu que si l’on se met sur le même tempo et qu’on est vraiment persuadé à l’intérieur du groupe de notre capacité d’action collective, on méritera mieux. Et on ira chercher de belles choses, il y aura de l’engouement. On peut et on doit le faire. On aurait un groupe rempli de bras cassés, je ne dis pas. Mais quand je regarde nos lignes arrières, ceux de devant, je me dis qu’on a de super joueurs !» À commencer par cette deuxième ligne où, à n’en pas douter, éliminer un joueur constituerait un crève-cœur...

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