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Pierre-Alexandre Dut : « Nous sommes à fleur de peau, mais on ne le montre pas »

Par midi olympique
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    Pierre-Alexandre Dut : « Nous sommes à fleur de peau, mais on ne le montre pas »
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Lille a annoncé mercredi via un communiqué : « Le commissaire vient de valider nos comptes. Nous passerons devant le CNOSF courant de la semaine prochaine. » Le club sera donc bientôt fixé sur son avenir, après deux interdictions de monter en ProD2. Sa recrue phare, l’ouvreur, Dut, fait le point sur le moral de ses partenaires.

Lille était en stage à Gruissan (34) cette semaine. Cette parenthèse représente-t-elle une bouffée d’oxygène pour un groupe plongé dans l’incertitude ?

Totalement. C’est super sympa de changer d’air et de voir d’autres paysages. C’est vraiment un stage de cohésion dans tous les sens du terme. On peut parler d’un esprit commando puisque nous sommes partis en bus de Lille et même pour les anciens du club, c’était le bal des premières ! Puisque les Lillois n’avaient, comme nous les recrues, jamais fait un trajet de 1 000 km… Ces moments nous permettent d’apprendre à nous connaître et de passer du temps avec les gens que nous ne côtoyons pas forcément au quotidien.

La préparation physique a-t-elle atteint son paroxysme ?

En effet, ça pique ! Nous sommes dans la dernière semaine de préparation spécifique, qui est la plus dure. On peaufine aussi nos réglages rugbystiques. Ce stage est donc difficile à tous les niveaux. Nous avons beaucoup dégrossi durant trois semaines notre projet jeu, nos systèmes offensifs et défensifs, mais tout n’est pas encore parfait. Il reste beaucoup de boulot, même si cela commence à prendre forme.

Le groupe est-il informé de l’évolution de la situation du club ?

Les dirigeants nous ont parlé pour faire le point. Le club doit désormais passer devant le CNOSF et en fonction de l’avis qu’il rendra, la FFR a encore quelques jours en plus pour statuer. Donc au pire des cas, il peut y en avoir encore pour deux semaines et à l’inverse, cela peut aller très vite. Pour l’instant ce n’est que du conditionnel, donc nous sommes toujours dans l’attente.

Comment gérez-vous mentalement, le fait de ne toujours pas savoir si vous jouerez en en ProD2, à trois semaines de la reprise du championnat ?

Nous la gérons du mieux qu’on peut ! Je ne vais pas vous dire bien ou mal… On prend tous sur nous. Les Lillois se battent depuis quatre ans pour monter et nous les recrues, sommes venues pour évoluer dans un projet ambitieux, apporter quelque chose et nous relancer. On a donc vraiment tout à perdre si le club ne monte pas… Nous sommes aussi individuellement très à fleur de peau, mais on le garde pour nous. Car on essaye d’être constructifs. Il ne faut pas se leurrer, les autres équipes avancent. Et si on a la chance de monter, on n’aura pas l’excuse le soir du premier match de dire que nous n’étions pas prêts. On se prépare donc en conséquence. C’est la meilleure façon d’aborder notre situation, car on ne maîtrise pas grand-chose, mise à part le sportif. Alors autant nous donner à fond.

Vous avez quitté Mont-de-Marsan pour rejoindre Lille. Votre avenir au club dépend-il de la validation de la montée ?

Peut-être qu’il en dépend ou peut-être pas. Franchement aujourd’hui je ne sais pas. Il y a encore trop d’éléments qui me sont inconnus pour que je puisse répondre à cette question.

Quels seront les objectifs collectifs dimanche (16 heures) face à Aurillac à Camarès, lors de votre premier match amical dans le cadre du Challenge Vaquerin ?

Il n’y a pas meilleures oppositions pour nous, afin de voir où on en est par rapport à une équipe type de ProD2, très joueuse et pragmatique. Aurillac est vraiment une formation complète. Ce sera donc très intéressant de se frotter à elle. À mon sens, les objectifs seront avant tout liés à notre état d’esprit. Analyser comment nous réagissons quand nous sommes confrontés à des moments rugbystiques difficiles. Après, on essayera également de mettre en place ce qu’on travaille depuis trois semaines.

Propos recueillis par Julien LOUIS

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