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Conrad Smith: “Une semaine pour nous remettre en place”

Par midi olympique
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    Conrad Smith: “Une semaine pour nous remettre en place”
Publié le Mis à jour
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Le cerveau de l’attaque des Blacks était frustré après la défaite inattendue des All Blacks contre les Australiens à Sydney samedi. Il a essayé d’analyser à chaud les raisons de cette défaite.

Comment ressortez-vous de ce match qui a été finalement assez frustrant pour vous ?

Oui, ce fut un match assez étrange entre deux équipes qui défendaient très bien. Balle en main, les deux équipes ont été très brouillonnes, commettant beaucoup d’erreurs. Du coup, les occasions de marquer se sont faites plus rares et il fallait les convertir, chose que les Australiens ont su mieux faire que nous. Par deux fois, on a pu revenir au score mais ils ont ensuite fait suffisamment pour l’emporter.

La pression australienne sur les phases de placages et de ruck a semblé vous posez des problèmes.

Ils ont mis une énorme pression sur les phases de placages et les rucks, ce qui nous a sans doute un peu perturbés. Puis leur défense montait très vite ce qui a occasionné des pertes de balles de notre côté, leur fournissant ainsi de bons ballons de contre-attaque. Leur vitesse d’exécution nous a forcé à nous précipiter à certains moments et à commettre des erreurs un peu inhabituelles. Face à cette pression, nous n’avons pas toujours su nous adapter. Nous avons essayé de corriger le tir mais ils n’ont jamais relâché leur pression défensive et nous avons continué à perdre des ballons sur nos erreurs.

Les All Blacks ont, par moments, été très approximatifs dans l’exécution et ont semblé incapables de changer le cours des choses en fin de match.

Une défaite est toujours dure à prendre mais nous avons quand même fait de bonnes choses dans ce match. Tout n’a pas été négatif. D’ailleurs, la même observation peut s’appliquer aux Australiens qui ont, eux aussi commis pas mal d’erreurs. C’était juste un de ces matchs… (soupirs). D’habitude, c’est nous qui engrangeons des points en fin de match pour finalement l’emporter mais, cette fois, ce sont les Wallabies qui ont marqué ces points. Notre fierté vient de notre capacité à créer des situations de contre-attaque sur des récupérations de ballons adverses en contrôlant les phases de contact. Mais là nous avons clairement été dominés. Il faudra revoir ce match à la vidéo pour voir où nous avons vraiment connu des défaillances.

Comment s’est passée votre association au centre avec Sonny Bill Williams ?

Ça a été un peu compliqué au début. Il nous a fallu un petit temps d’adaptation et, en plus, Sonny a subi deux ou trois chocs qui l’ont un peu amoindri physiquement. Mais on a réussi à se trouver, puis on était face à une opposition de qualité. Nos combinaisons en première main ont bien fonctionné mais je crois que c’est plus du côté de l’enchaînement de l’attaque que nous avons pêché.

Est-ce que cette défaite est un coup d’arrêt pour votre équipe ?

Ce n’est jamais agréable de perdre et il n’y a rien de pire, surtout pour certains jeunes qui n’ont jamais connu ce sentiment avec les All Blacks. Cette défaite nous montre qu’il y a du chemin à parcourir pour être au plus haut niveau. L’atmosphère dans les vestiaires n’était pas joyeuse je peux vous le dire. Heureusement, nous avons l’opportunité de redresser la barre dans une semaine à Auckland et nous sommes particulièrement déterminés afin de remettre les pendules à l’heure.

En 2011, vous aviez aussi été battus par les Australiens juste avant la Coupe du monde, y a-t-il des parallèles à faire entre ces deux résultats ?

En 2011, cette défaite nous avait fait redescendre sur terre. Nous avions été battus par une très bonne équipe australienne et nous savions dès lors qu’il nous fallait être au meilleur niveau pour battre de tels adversaires. Mais, même avant ce match, on savait que les Australiens avaient une bonne équipe. Nous sommes déçus par le résultat mais en une semaine beaucoup de choses peuvent changer. Et puis il ne faut pas oublier que la Coupe du Monde est un contexte tout à fait diffèrent et que les paramètres sont différents. Propos recueillis par Jacques Broquet

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