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Kélian Galletier : « C’est mon heure ! »

Par midi olympique
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    Kélian Galletier : « C’est mon heure ! »
Publié le Mis à jour
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Le MHR reçoit Pau ce jeudi à 20h, lors du second et dernier match amical de sa pré-saison. Après leur succès poussif face à Aurillac, les Héraultais veulent, à l’image de leur numéro huit, monter en puissance à l’Altrad Stadium.

Quels enseignements tirez-vous de la victoire décrochée contre les Aurillacois ?

Nous avons manqué d’intensité et d’agressivité en première période, avant de nous réveiller un peu en seconde période. C’est vrai que nous devons encore élever notre niveau de jeu, mais on peut aussi se satisfaire d’une bonne défense. On continue à travailler sur les phases de grattage et ralentissement dans les rucks. Ce premier match a aussi permis d’effectuer une revue d’effectif pour donner la chance à tout le monde de se montrer. C’est aussi l’intérêt de ces rencontres de préparation.

Vos objectifs et exigences seront-ils plus élevés ce jeudi soir face à Pau ?

Bien entendu. Nous sommes obligés, car on reçoit Pau, une équipe d’un autre calibre qui a de grandes ambitions en Top14 cette saison. Et de notre côté, on se doit de bien réussir cette opposition dans notre antre pour préparer au mieux la réception d’Oyonnax, déjà très importante. Face à Pau, je m’attends à un adversaire qui va venir pour jouer au moins durant une heure et nous tenir la dragée haute. On doit tout de suite se mettre en jambes.

Pensez-vous que les Palois se présenteront à l’Altrad Stadium avec un esprit de rébellion, après la lourde défaite subie contre Agen ?

Pour moi oui, car les matchs amicaux n’existent pas réellement au rugby. Je préfère parler de match de préparation où nous sommes obligés de nous livrer. Alors je pense que nos adversaires seront naturellement dans cet état d’esprit de revanche, après avoir pris quarante points. S’ils viennent gagner ici, ils oublieront ainsi leur lourde défaite et reprendront confiance avant le début du championnat. Sans oublier qu’ils pourraient aussi nous faire mal à la tête. Après, chaque match à sa vérité et à mon avis, on aura fort à faire jeudi pour triompher.

Pourrez-vous réellement vous dévoiler stratégiquement face à un adversaire que vous irez défier sur ses terres lors de la deuxième journée de Top14 ?

On va le faire. Et de toute façon aujourd’hui avec la vidéo, les lancements tout le monde les connaît et les systèmes de jeu sont proches. À mon sens, nous ne devons pas nous focaliser sur Pau, ni sur ce second match de championnat. On doit absolument prendre ce match comme une occasion de mettre notre jeu en place et de poursuivre notre travail. Nous avons beaucoup de nouveaux joueurs et on doit donc profiter de chaque instant pour trouver cette cohésion essentielle.

Votre opinion sur la Section Paloise ?

Je connais plusieurs joueurs que j’ai déjà joués chez les jeunes ou dans d’autres équipes. Après, collectivement, Pau sera sûrement comme toute équipe qui monte de ProD2 : solide devant. On l’a déjà vu face à Aurillac. Les Palois seront très agressifs et ce sera justement à nous de ne pas tomber dans ce jeu. De rester concentrés et efficaces sur notre conquête, un secteur sur lequel nos rivaux vont appuyer je pense. Si on domine ces phases de combat, on pourra ensuite se libérer et jouer.

Le développement de votre rugby, basé sur le défi physique frontal et la puissance, passera obligatoirement par une maîtrise des zones de collision…

C’est clair que nous avons des joueurs puissants, des recrues qui ont ce profil. On doit donc absolument parvenir à imposer cette puissance à nos adversaires et les surprendre aussi. Car nous pouvons développer un jeu dynamique. On devra donc être le plus souvent dominateurs dans la guerre des trucks et sur chaque collision, si nous voulons réussir à développer nos temps de jeu.

Justement, allez-vous tenter personnellement d’apporter un complément à cette densité physique, en misant sur votre capacité de déplacement et votre vitesse ?

Effectivement. Il est obligatoire d’avoir de la complémentarité dans une équipe pour trouver un équilibre. Le jeu Sudaf est souvent caractérisé par sa puissance, mais il y a aussi des joueurs agiles et rapides. Pour ma part, je pense pouvoir apporter en numéro huit ma vitesse sur les relances du fond du terrain ou les départs après mêlée. C’est la base de mon jeu et je joue donc avec ça. Je suis persuadé de pouvoir beaucoup apporter à l’équipe.

Avec le départ de Qera à la Coupe du monde et l’arrivée tardive de Spies (février), vous êtes le joueur le plus habitué à évoluer au centre de la troisième ligne… Votre heure est-elle arrivée ?

C’est mon heure ! C’est le mot… J’ai été formé en numéro huit et désormais, j’évolue indifféremment à tous les postes de la troisième ligne. Il y a quatre ans de ça, lors de la précédente compétition (Coupe du monde 2011), je suis monté en équipe première à l’âge de 19 ans. Et j’avais à l’époque profité de l’occasion pour me montrer. Depuis, j’évolue dans l’effectif pro et j’ai connu des bonnes saisons, entrecoupées par quelques blessures malheureusement. Mais c’est clair que j’ai beaucoup d’ambitions sur ce début de saison. Je veux m’imposer et continuer à le faire quand les autres seront revenus du mondial. Et si je n’y parviens pas cette année, cela voudra dire que je n’ai pas ma place ici. C’est donc évident que je mise beaucoup sur cette entame de Top14. Propos recueillis par Julien LOUIS

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