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L’examen de passage

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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Pendant la préparation, Eddy Ben Arous a effectué un gros travail de renforcement pour prendre du poids. Le pilier gauche, titulaire samedi face à l’Angleterre et Dan Cole, va pouvoir juger de sa progression.

Il est l’une des grandes trouvailles de Yannick Bru. Propulsé numéro un au poste de pilier gauche durant le dernier Tournoi des 6 Nations, Eddy Ben Arous a impressionné par son activité et son dynamisme. Surtout, sa capacité à arriver rapidement sur les zones de regroupement, retardant les libérations adverses, a séduit. Lui qui s’est affirmé comme l’un des meilleurs gratteurs des Bleus durant la compétition. Autant de vertus qui collent parfaitement au niveau international et qui lui confèrent une place quasiment assurée dans le groupe des 31 pour le Mondial, lequel sera annoncé dimanche. Pour autant, il demeure encore et toujours une inconnue autour du cas Ben Arous. Celle de sa tenue en mêlée fermée. Le Racingman est considéré comme un pilier léger et c’est pourquoi le staff lui avait fixé l’objectif de prendre du poids pendant la préparation quand d’autres s’évertuaient à en perdre.

« On va voir si cela m’a aidé »

En clair, Ben Arous avait deux mois pour se renforcer et prendre trois kilos afin de passer de 106 à 109 kg. Verdict à la veille de la revanche face aux Anglais ? « J’ai pris un kilo et me suis ensuite stabilisé, répond l’intéressé. On va voir samedi si cela va m’aider. » Car, au Stade de France, Eddy Ben Arous va se frotter au révélateur. D’abord face à la machine du XV de la Rose, qui aligne son équipe type et donc son pack le plus performant. « On sait parfaitement que le secteur de la mêlée est une des qualités principales de l’Angleterre aujourd’hui, reconnaît le pilier gauche. Mais on a beaucoup travaillé et on espère bien remporter le défi de la conquête. À titre personnel, je n’ai pas joué depuis trois mois et si on bosse autant, c’est pour arriver à ces matchs-là. » Effectivement, le protégé de Laurent Travers était ménagé le week-end dernier quand Vincent Debaty a convaincu à son poste et quand les Bleus ont pris le dessus sur leurs adversaires dans l’épreuve de force. « Vincent fait souvent de grosses performances, assure-t-il. Même si cela oblige à être au niveau, je l’ai félicité et lui ai dit que j’étais content pour lui. »

« Dan Cole, le meilleur de l’Hémisphère Nord »

Cette fois, l’Angleterre se présentera donc avec sa meilleure première ligne, ce qui met une pression supplémentaire sur les épaules du jeune Racingman. En face de lui, il aura Dan Cole. Et cela se passe d’analyses… Même si lui se veut très concret : « Pour moi, l’Angleterre est la meilleure nation de l’Hémisphère Nord et elle possède, avec Dan Cole, le meilleur pilier droit de l’Hémisphère Nord. L’affronter me permettra de savoir où j’en suis par rapport à ma préparation. » Ceci quelques heures avant que Philippe Saint-André ne dévoile le nom des cinq recalés, parmi lesquels il y aura un pilier. « Je ne me focalise que sur mon match, prévient Ben Arous. Je ne veux pas avoir de remords, me dire que j’aurais dû faire ça ou ça. » Et il est bien conscient que si sa prestation est du niveau de celles qu’il alignait il y a six mois, il n’aura aucun souci à se faire. ​

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