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Les affaires Lewis-Roberts et Armitage dans le rétro

Par midi olympique
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Il y a trois ans, Eifion Lewis-Roberts et Steffon Armitage étaient contrôlés positifs lors de la finale de championnat perdue par Toulon. Même s’ils ont été blanchis par la suite, l’affaire a laissé des traces et alimenté les soupçons sur le RCT.

« Nous avons deux joueurs qui ont été soupçonnés et qui s’appellent Steffon Armitage et Eifion Lewis-Roberts. Ils ont été complètement blanchis. » C’est ainsi que le président de Toulon, Mourad Boudjellal, n’a pu éluder un récent passé douteux au sein de son club en matières de dopage. En effet, l’affaire avait fait grand bruit quand, à l’issue de la finale de Top 14 perdue contre le Stade toulousain en juin 2012, deux membres de l’effectif varois avaient subi un contrôle positif. Le pilier gallois Eifion Lewis-Roberts avait été contrôlé positif à la morphine et à la cathine alors que le troisième ligne anglais Steffon Armitage avait fait l’objet d’un résultat positif à la morphine. Tous deux étaient alors sous la menace d’une grosse suspension. Avant d’être blanchis. En réalité, convoqué le 26 octobre 2012 devant la Commission antidopage de la Fédération Française de Rugby, le flanker s’était défendu en expliquant avoir ingurgité du dafalgan codéïné, administré par le médecin du club, soit un produit autorisé qui génère naturellement un taux de morphine.

Tout l’effectif contrôlé en février 2013

Même si la bonne foi avait été reconnue dans l’affaire touchant Lewis-Roberts et Armitage, la Commission ayant jugé que les joueurs n’avaient enfreint aucune règle d’éthique, cette histoire a lourdement intensifié les soupçons sur les pratiques du RCT, lequel a raflé les trois derniers titres européens. C’est ainsi un secret de polichinelle que le club est depuis dans le viseur de l’AFLD, dont la surveillance s’est accrue concernant les hommes de Bernard Laporte. L’exemple le plus probant ? Les médecins-préleveurs de l’organisme avaient notamment contrôlé la totalité de l’effectif toulonnais en février 2013. Résultat : aucun nouveau contrôle positif. Un argument sur lequel s’appuie fortement Boudjellal aujourd’hui. Mais qui ne suffit certainement pas à atténuer les défiances.

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