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«Les filles cherchent à comprendre le pourquoi du comment»

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Le préparateur physique de la section féminine de Montpellier, Robin Delaitre, nous dévoile ses secrets pour préparer les championnes de France

Comment se déroule la préparation physique des Montpelliéraines ?

Nous avons commencé fin juillet sur le terrain, officiellement, mais cela fait déjà huit dix semaines que nous faisons uniquement du physique et de la musculation en dehors du terrain. Les filles ont eu un mois de coupure, deux pour les internationales et elles ont repris les bases : un peu de musculation et un peu de foncier pour qu’elles arrivent en forme sur ce début de saison.

Quel rythme adoptez-vous ?

Pendant la période estivale, nous étions à quatre séances par semaine à répartir en fonction des emplois du temps et des obligations de chacune. Ce n’est pas forcément évident. Maintenant que la saison va reprendre, il y a cinq entraînements par semaine : deux de rugby, un de physique et jusqu’à trois de musculation pour certaines.

Il s’agit de votre première expérience avec des filles, qu’est-ce qui change par rapport aux garçons ?

Oui, cela fait quatre ans maintenant. La principale différence est qu’elles sont plus réfléchies et cérébrales. Je m’explique : quand on donne un exercice à des garçons, ils ne vont pas essayer de comprendre, ils appliquent. Cela s’explique aussi par une certaine habitude depuis qu’ils sont tout petits. Les filles n’ont pas ce passé-là. Le côté féminin fait qu’elles cherchent à comprendre le pourquoi du comment. C’est hyper stimulant, cela ajoute une dimension pédagogique en plus du physique.

Disposez-vous de toutes les infrastructures nécessaires à la performance ?

Nous avons tout ce qu’il nous faut pour être championnes de France, puisque cela fait trois ans qu’elles remportent ce titre. Chaque année, nous demandons un peu plus pour le rester. Cette année, nous avons fait des demandes de matériel et de créneau qui ont été accordées et, l’année prochaine, nous en demanderons encore un petit peu plus, pour être au niveau. Les autres équipes s’arment de leur côté, chaque saison l’adversité est plus forte.

Où en sont les filles ?

C’est très satisfaisant car elles sont très bien physiquement. Elles sont encore au début de la saison donc certaines ont encore la tête aux vacances. Mais ce n’est que le début, elles ont encore beaucoup d’images et de souvenir à se créer ensemble.

Est-ce une pression supplémentaire d’entraîner les championnes de France en titre ?

La pression, tu te la mets tout seul parce qu’il y a 40 à 60 filles devant toi, donc la pression c’est elles, pas forcément les titres. Les filles sont là pour avoir du contenu, il faut forcément leur apporter un contenu de qualité pour qu’elles puissent être de nouveau championnes de France cette année. Propos recueillis par Romane Paulin et Pierre-Olivier Chirol.

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