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Dusautoir : « Se servir de l’expérience vécue en Nouvelle-Zélande »

Par Pierre-Laurent Gou
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    Dusautoir : « Se servir de l’expérience vécue en Nouvelle-Zélande »
Publié le Mis à jour
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Le capitaine du XV de France et de Toulouse va disputer sa troisième Coupe du monde de rang. Son ultime défi en Bleu qu’il veut relever.

La semaine qui débute n’est-elle pas la plus dure à aborder, notamment en raison de l’impatience de rentrer dans la compétition ?

Je ne pense pas. Ce qui était le plus difficile, c’était la semaine précèdent le départ. Là nous avons traversé la Manche et pris nos quartiers. Ce lundi, nous avons le cérémonial de remise des capes pour la Coupe du monde. Être ici est quelque chose qui nous a animés depuis très, très longtemps. Nous avons tous bagarré pour y être. Alors ces derniers jours avant notre premier match face à l’Italie sont plutôt agréables. C’est le calme avant la tempête. Et il en faut dans nos esprits avant les combats qui nous attendent.

Comment sentez-vous vos partenaires ?

Ils sont bien. Ceux pour qui c’est la première Coupe du monde, ont les yeux grands ouverts depuis 24 heures même s’il ne s’est pas passé grand-chose pour le moment. L’important, c’est de rester concentré sur l’objectif en étant décontracté. Dans ce genre d’événement, il faut savoir prendre de la distance avec l’environnement car l’essentiel, c’est ce qui se passe sur le terrain.

Est-ce que le côté magique de disputer une Coupe du monde perdure à la troisième participation ?

Bien sûr ! C’est l’événement majeur du rugby. On rêve tous d’en jouer au moins une. C’est toujours magique mais à l’aube de disputer ma troisième Coupe du monde, je suis surtout obnubilé et concentré sur notre objectif. Cette fois, nous n’avons pas traversé la planète, c’est différent, mais pour moi comme pour d’autres, on doit se servir de l’expérience vécue en Nouvelle-Zélande.

Est-il de faire mieux que la dernière fois ?

Pour faire un peu mieux que la dernière fois, il faut beaucoup et beaucoup de travail. Un sportif de haut niveau cherche toujours à faire mieux que la sortie précédente, mais lors de la dernière Coupe du monde, nous avons échoué à deux points de la victoire. Comme il n’y a pas d’égalité possible en finale, ce serait très intéressant de faire mieux cette fois-ci (sourires)…

Pourtant le XV de France aborde ce Mondial en position d’outsiders ?

Pour moi, ce n’est pas ce qui est le plus important. Ce qui m’importe, c’est notre progression dans cette compétition, pas la façon dont nous sommes perçus. La phase de préparation a été très longue et exigeante. Être ici, c’est ce pourquoi on s’est tant entraîné. Maintenant, on a l’occasion d’y goûter.

Considérez-vous l’annonce du forfait de Sergio Parisse comme étant du bluff de la part des Italiens ?

Je n’en sais rien. Sergio est un grand champion et leur leader. On verra s’il est sur le terrain ou pas.

Propos recueillis par Pierre-Laurent GOU, envoyé spécial

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