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Dumitras, Tonita et Tincu sonnent la charge

Par Marc Duzan
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    Dumitras, Tonita et Tincu sonnent la charge
Publié le Mis à jour
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La Roumanie, historiquement francophile, débutera son Mondial mercredi soir face aux « coiffeurs » tricolores. Qui sont-ils ?

Les Roumains, qui affronteront les Bleus mercredi soir au stade olympique, sont arrivés à Londres mercredi matin. Ils ont pris leurs quartiers en plein centre-ville de la mégalopole anglaise, près de Vincent Square et de la gare Victoria. Parmi les trente et un joueurs retenus par Lynn Howells, le sélectionneur gallois de l’équipe, onze évoluent dans le championnat professionnel local. Marius Tincu, l’entraîneur des avants de la sélection, analyse : « La ligue professionnelle roumaine ne compte actuellement que six équipes. C’est un niveau équivalent à la Fédérale 1 ou au ventre mou du Pro D2. Mais nous sommes en constants progrès. » Au sein de l’équipe de Roumanie (dix-septième au classement mondial), le flanker d’Oyonnax Vali Ursache, le pilier du Castres olympique Mihai Lazar, l’arrière des Saracens Catalin Fercu ou le vétéran Ovidiu Tonita (35 ans) seront les hommes à suivre. Pour l’anecdote, l’ancien Biarrot et Perpignanais Ovidiu Tonita disputera là sa cinquième coupe du Monde. Au sujet de l’un de ses meilleurs amis Tincu explique : « Ovidiu n’avait pas 19 ans quand il fut sélectionné dans le squad roumain, en 1999. Il avait été boudé par les coachs des moins de 20 ans, avant de taper dans l’œil du sélectionneur de l’époque. Quelle histoire, hein ? »

Hari, un ami qui vous veut du bien

En Angleterre, la sélection roumaine est entourée et choyée par l’ancien numéro 8 de la Section paloise Hari Dumitras. Aujourd’hui président de la fédération, il nous confiait jeudi, dans le salon du Grange Wellington Hotel : « J’ai arrêté ma carrière à 40 ans et j’en ai aujourd’hui 55. Je vis toujours à Pau et dernièrement, j’ai décidé de me battre pour que le rugby roumain revienne à la place où il se trouvait il y a quelques années. C’est dur d’intéresser les sponsors, chez nous. Rendez-vous compte : le budget du plus gros club de foot (le Steau Bucarest) est environ de quinze millions d’euros. » Ni plus ni moins que le trésor de guerre du Lou, l’un des cadors du Pro D2. « Ma volonté est de me rapprocher des Français. Je veux que l’équipe de France prépare à nouveau le Tournoi des 6 Nations en affrontant la Roumanie, comme elle le faisait dans les années soixante-dix et 80. Pour cela, j’espère que nous leur montrerons au fil du Mondial que nous sommes redevenus compétitifs… » Le message est passé.

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