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Yoann Huget : « L’Italie peut nous faire passer du rêve au cauchemar »

Par Jérémy Fadat
  • Yoann Huget : « L’Italie peut nous faire passer du rêve au cauchemar »
    Yoann Huget : « L’Italie peut nous faire passer du rêve au cauchemar »
Publié le Mis à jour
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L’ailier du Stade toulousain et cadre de la ligne de trois-quarts française veut s’offrir sa première victoire à Twickenham avec les Bleus ce soir.

Quel est votre sentiment à quelques heures d’entrer dans ce Mondial 2015 ?

Enfin, ça arrive ! Après quatre ans de travail, je vois le bout du tunnel. Mais au moment d’entamer cette compétition, je suis surtout habité par l’enthousiasme et le plaisir. Même si je ne pense pas que, dans la manière de le préparer, ce match soit différent des autres à l’échelle internationale. J’ai juste une immense envie de le remporter.

Est-ce une bonne chose d’affronter d’emblée l’Italie ?

Le premier rendez-vous d’une grande compétition est toujours dur à appréhender. Alors s’il fallait affronter l’Irlande, la Roumanie, le Canada ou l’Italie, il n’y a pas de soucis. On connaît parfaitement nos adversaires et on veut tous bien faire pour ce début de Coupe du monde. Même si on nous dit qu’on va gagner par le plus petit des scores, on prendra. Car, bien qu’on ait bénéficié du temps qu’il fallait pour s’adapter à ce nouvel environnement, on sait que tout ne sera parfaitement huilé d’entrée. On a pu voir que les basketteurs ont eu du mal sur le premier match du Mondial avant de dérouler. Mais on espère aller encore plus loin qu’eux.

La dernière rencontre face à l’Italie, en mars, avait accouché d’une victoire fondatrice pour ce groupe à Rome…

Oui, elle l’a été car nous avions réussi à mettre en place le jeu que nous souhaitions appliquer et l’équipe a su rester sur cette dynamique positive depuis. Mais je me rappelle aussi qu’en 2013, nous avions perdu en Italie durant le Tournoi après être pourtant sortis d’une tournée de novembre prolifique. Cela nous avait plus détruits que construit. Alors je sais par expérience que l’Italie peut nous faire passer du rêve au cauchemar.

A quel style d’opposition vous attendez-vous ?

A un match cadenassé, dans lequel il faudra saisir la moindre occasion. Si tout le monde, devant ou derrière, ne répond pas présent dans le combat, ce sera difficile de gagner. Nous sommes conscience que l’Italie peut faire la différence n’importe où car elle possède beaucoup d’expérience aux postes clés.

Vous êtes devenu un joueur incontournable et un cadre des lignes arrières. Comment le vivez-vous ?

J’essaye surtout d’être à l’écoute et de répondre aux attentes. Mais je sais aussi qu’après chaque match, tous les compteurs sont remis à zéro en sélection.

Thierry Dusautoir confiait n’avoir jamais gagné avec le XV de France à Twickenham…

(il coupe) Alors c’est pareil pour moi. J’ai toujours joué avec lui, je suis son soldat (sourires). Cela va nous faire une impression bizarre d’entrer dans ce stade et de ne pas y affronter l’Angleterre mais l’Italie. Même si je suis sûr qu’on va vite s’y faire.

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