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«Le bonus offensif ? Ca reste important»

Par Vincent Bissonnet
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    «Le bonus offensif ? Ca reste important»
Publié le Mis à jour
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Patrice Lagisquet s’est exprimé pour la première fois, ce mardi, au stade olympique de Londres, depuis le lancement de la préparation du Mondial. L’entraîneur des trois-quarts a évoqué les enjeux du match contre la Roumanie, les progrès du collectif et l’association Fofana-Fickou.

Avec une troisième ligne coureuse et une paire de centres rapide, le XV de France compte-t-il axer sa tactique sur la vitesse pour battre la Roumanie ?

Nous n’allons pas dévoiler la stratégie, ce serait manquer de respect à notre adversaire. Ce qui est sûr, c’est que cette équipe est taillée pour se déplacer et mettre du rythme. Nous avons essayé de le faire contre l’Italie mais le rythme haché nous a empêchés d’y parvenir sur la durée. J’espère que ce sera davantage possible mercredi pour continuer à progresser dans notre rugby. Mais avant de chercher à déborder la Roumanie, il faudra fixer la défense et passer par le cap défi.

La quête d’un bonus offensif est-elle considérée comme une priorité ?

Oui, cela reste important. Car il est possible de se retrouver avec une situation paradoxale à la fin de la phase de poule : une équipe invaincue peut se retrouver deuxième. Il est donc important d’aller chercher un ou deux points de bonus pour disputer la première place sur le dernier match.

Dans quel secteur espérez-vous le plus d’améliorations ?

Le domaine sur lequel il nous faut plus progresser, c’est l’efficacité après les franchissements. Mais ce n’est pas nouveau. Il y a une meilleure distribution désormais mais encore trop de précipitation. Il y a eu trois ou quatre situations contre l’Italie avec du jeu bien construit et de vraies opportunités mais il a manqué la finition. La Roumanie et le Canada seront intéressants vis-à-vis de la réalisation. Il nous faut aller chercher le degré de confiance qui nous permettra d’éviter ces scories.

En quoi avez-vous perçu des progrès au niveau du collectif ?

Le degré d’autonomie n’a plus rien à voir avec ce qu’il était avant. Les joueurs trouvent plus facilement les solutions sur le terrain et prennent les choses en main. Cela se voit sur la variation des lancements. Il y en avait plus face à l’Italie que sur les deux ou trois derniers Tournois réunis. Les joueurs ne sont plus gênés par la communication avec ces allers-retours en club. Je sens qu’il y a de plus en plus de confiance.

Quel est votre regard sur la paire de centres Fofana-Fickou ?

Ce sont deux joueurs capables de prendre des initiatives très fortes. Gaël a réalisé deux très bons matchs à la fin du Tournoi, même dans le jeu debout. Tout le monde sait que c’est un bon passeur. En ce qui concerne Wesley, on espère qu’il aura toute la fraîcheur voulue. La préparation a été orientée à cet effet. J’espère qu’il va concrétiser tout ce travail.

Que manque-t-il à Wesley Fofana pour franchir un nouveau cap ?

Il doit parvenir à se détacher du point de vue extérieur. Mathieu (Bastareaud, N.D.L.R.) a su le faire et ne se pose plus de questions quant à savoir s’il doit passer ou percuter. Wesley a juste besoin d’outrepasser ça. Il travaille beaucoup pour l’équipe, c’est un très bon défenseur et il est très bon sur les soutiens. J’aimerais qu’il ait ce recul suffisant pour ne plus être à la recherche de l’exploit que tout le monde attend de lui. Il ne doit plus subir cette impatience. Je le trouve trop perméable aux avis extérieurs.

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