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Le jour de gloire des Gallois

Par Marc Duzan
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    Le jour de gloire des Gallois
Publié le Mis à jour
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Célébrée dans la principauté comme l’un des plus grands exploits du rugby gallois, la victoire à Twickenham n’apporte pourtant aucune garantie au XV du Poireau.

« Notre plus grande victoire », titrait donc le Western Mail gallois, ce matin. La principauté ne touche plus terre. Et la bringue ayant suivi la victoire galloise à Twickenham (28 à25) a laissé Saint-Mary Street, l’artère principale de Cardiff, jonchée de vestiges. Qui aurait pu croire cette équipe galloise capable de l’emporter dans le sanctuaire de la nation hôte ? Qui aurait misé un kopeck sur ces Diables Rouges amputés de leurs trois meilleurs joueurs, à savoir Jonathan Davies, Leigh Halfpenny et Rhys Webb ? Samedi soir, Warren Gatland analysait : « Je n’ai pas bien compris pourquoi les Anglais ont refusé de prendre le dernier tir aux buts. Personnellement, je n’aurais pas cherché la pénaltouche... Plus généralement, nous avons fait preuve d’un courage extraordinaire sur ce match. Je crois d’ailleurs que la série de blessures dont nous avons été victimes avant le Mondial a permis de resserrer ce groupe. » Unis contre le sort, soudés face à la fatalité, les Gallois ont été braves, d’accord. Mais ils ont surtout appliqué à la lettre un plan de jeu taillé pour vaincre l’Angleterre.

Le plan anti Burgess

Conscients de l’impact que pouvait avoir le géant Sam Burgess (1,96m et 114kg) au centre du terrain, les coéquipiers de Sam Warburton n’eurent donc de cesse de contourner l’ancien treiziste en cherchant les extérieurs, où George North et Liam Williams firent de gros dégâts dans la défense adverse. Au lendemain de cette victoire historique, l’entraîneur des trois-quarts gallois Rob Howley expliquait : « Nous ne pouvions rivaliser avec leur densité physique. Il a donc fallu trouver des alternatives. Les longues passes sur les ailes en firent partie. Le jeu au pied long, aussi. » Victorieux face à l’un des grands favoris de la Poule A et du Mondial, les Gallois ne sont pourtant pas encore assurés de disputer les quarts de finale. Dans le groupe de la mort, tout reste en effet ouvert et si les Anglais venaient à bout de l’Australie samedi soir, ils se relanceraient totalement dans la compétition. Dans la nuit londonienne, le sélectionneur anglais Stuart Lancaster concluait ainsi : « En 2011, les Français ont été battus deux fois en poule et sont parvenus à se hisser en finale de Coupe du monde. Nous n’avons pour l’instant été battus qu’une seule fois. Nous ne sommes pas morts. » Mais presque...

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