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Le Canada vu par les Bleus

Par Vincent Bissonnet
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Publié le Mis à jour
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Les Canucks ont un style diamétralement opposé à la Roumanie avec une constante envie de déplacer le ballon. Wesley Fofana et Vincent Debaty nous décrivent cette équipe.

Le XV de France en a fini de ses luttes rudes, viriles et heurtées face aux Latins. Place à un adversaire anglo-saxon, ce jeudi, à Milton Keynes, avec le Canada au programme. « Nous nous préparons encore à affronter une équipe très solide qui va être embêtante », prévient Wesley Fofana. L’image de Jamie Cudmore s’impose à tous en premier lieu. « S’ils sont tous aussi déterminés que lui, il va falloir s’accrocher », sourit le centre.

Doit-on pour autant s’attendre à une partie similaire aux deux premières ? Non, à en croire Vincent Debaty. « Contre la Roumanie, c’était plus une guerre de tranchées. Les Roumains rendent ton rugby brouillon en envoyant quatre ou cinq mecs dans les rucks. Cette fois, il y aura davantage de mouvement et ce sera plus clair. Ça devrait même jouer de partout. » L’identité de la sélection à la feuille d’Érable repose en effet sur la conservation et sur la multiplication des temps de jeu. « Le Canada aime enchaîner les longues séquences. Il faudra donc de notre côté parvenir à garder nos ballons pour avoir la maîtrise des débats et ne pas subir leur possession », explique le pilier gauche.

« Une bonne préparation à l’Irlande »

Les trois-quarts canucks ont surpris face à l’Italie par leur dimension physique et leur constante envie d’avancer. L’analyse de cette rencontre s’est révélée instructive : « Ça bouge beaucoup derrière, décrit Wesley Fofana. Ce sont des joueurs très gazés à l’image de leurs ailiers. Ils ont beaucoup d’appuis. Ça se sent qu’ils viennent du 7. Leur paire de centres sait créer des points de fixation et jouer derrière. Et ils ont un ouvreur assez animateur qui n’hésite pas à attaquer la ligne. » Toutes proportions gardées, ce test tombe à point nommé dix jours avant de défier le XV du Trèfle : « Ce n’est pas une mauvaise équipe sur le plan collectif, ça joue bien. Ce match va être une bonne préparation pour celui de l’Irlande qui a un style assez similaire. »

Le XV de France pourrait-il mettre à profit la volonté adverse d’ouvrir le jeu pour déployer ses ailes et donner de l’envergure à son rugby ? Vincent Debaty l’espère, sans pour autant se focaliser sur la manière : « Il faudra avant tout gagner. À la fin, on ne regardera que la victoire. Mais c’est vrai que si l’équipe arrive à poser son jeu, à rester structurée et à imposer de grandes séquences, ce serait un plus. » Les huit millions de téléspectateurs attendus devant leur télévision ne pensent pas autrement.

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