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Bru : «Se faire davantage plaisir»

Par Vincent Bissonnet
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    Bru : «Se faire davantage plaisir»
Publié le Mis à jour
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L’entraîneur des avants se projette sur la rencontre France-Canada de ce jeudi en espérant voir ses joueurs s’épanouir offensivement et répondre présent dans les phases de rucks.

Ce match peut-il permettre au XV de France de frapper un coup, dans la manière cette fois ?

Nous avons eu deux premiers matchs délicats à gérer, espacés de quatre jours. Il y avait un besoin de régénérer. L’équipe rentre dans un format plus classique désormais. Il n’y a pas pour autant plus l’intention de frapper un grand coup que lors des deux autres rencontres. Mais il y a l’envie de mieux faire. Pour cela, il nous faudra être plus efficaces et patients offensivement. L’Irlande et l’Italie ont mis beaucoup de temps à dominer les Canadiens. Il leur a fallu des infériorités numériques pour faire la différence.

Le fait que l’équipe ait sous-estimé la Roumanie la semaine dernière a-t-il changé votre manière d’aborder cette rencontre ?

Le match de la Roumanie avait éte préparé avec beaucoup d’humilité et cette semaine a été très studieuse également. Les joueurs ont surtout envie de se faire davantage plaisir que la semaine dernière. La frustration venait du fait qu’ils n’en avaient pas pris assez. C’était notre plus gros mécontentement. Chaque rencontre de Coupe du monde est une super opportunité. C’est dommage de la gâcher par un manque d’engagement.

L’Italie et la Roumanie vous avaient contrarié dans les rucks. À quoi s’attendre de la part du Canada, une équipe au style différent ?

Oui, il y a eu deux affrontements avec des pays latins qui mettent beaucoup d’engagement et de puissance au sol. Le Canada est peut-être plus propre sur ce secteur mais nous restons avant tout dans notre schéma. L’équipe a manqué de réactivité et de changement de rythme sur les passages au sol lors des deux premiers matchs. Ces points ont été travaillés. J’espère qu’il y aura des progrès sur cette phase.

Comment peut-on analyser la tenue en mêlée fermée des Canucks ?

On se rend compte qu’ils subissent peu. Leur caractéristique principale est de sortir très rapidement leurs ballons. Ils ont une très bonne synchronisation entre le troisième ligne centre et le demi de mêlée et misent sur la vitesse des introductions et du talonnage. L’influence néo-zélandaise est perceptible.

Vous avez resserré le groupe et certains joueurs ne devraient plus jouer d’ici la fin de la compétition. Craignez-vous une désunion en dehors du terrain ?

Préserver l’osmose du groupe est un sujet d’inquiétude depuis le 5 juillet. Vous voyez comment les autres nations sont accablées par des blessures … Il est rare que les équipes qui commencent au Mondial le finissent. Ceux qui sont sur le bord actuellement seront peut-être ceux qui nous feront gagner demain. L’effectif reste en tout cas fort et complice. Je trouve, sans langue de bois, qu’il a une vraie cohésion. Après, il y a des choix tactiques et physiques effectués mais tout le monde se serre les coudes.

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