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Dulin, Spedding et Grosso : à quand l’étincelle ?

Par midi olympique
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    Dulin, Spedding et Grosso : à quand l’étincelle ?
Publié le Mis à jour
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Il était attendu au tournant, le trio d’arrières a déçu. Avant le match il y avait une hiérarchie, après le match elle ne devrait pas avoir évolué.

Si Scott Spedding devrait a priori débuter face au Canada (dimanche 11 octobre, 17 heures 45), Brice Dulin et Rémy Grosso n’ont pas donné suffisamment d’éléments de réponse. À gauche Noa Nakaitaci semble incontestable et Sofiane Guitoune pourrait être titulaire à droite face à l’Irlande, étant beaucoup plus à son avantage face à la Roumanie (inscrivant notamment un doublé), que Rémy Grosso et Brice Dulin face aux Canadiens.

Scott Spedding, en attente de mieux

Scott Spedding est le titulaire au poste d’arrière. Ses performances timorées depuis le début de la préparation n’ont pas découragé Philippe Saint-André qui lui a maintenu sa confiance. Son match contre le Canada n’a apporté aucune réponse. Toujours puissant lorsqu’il utilise le jeu pied, Scott Spedding s’entête trop souvent à relancer des ballons. En jouant contre nature il se complique trop souvent la tâche. Pénalisé à plusieurs reprises pour des ballons gardés au sol, le Néoclermontoise n’a pas l’étincelle des meilleurs arrières de ce mondial, à savoir Willy Le Roux, Israël Folau et autres Mike Brown. Si sa place ne devrait pas être remise en question par PSA, Scott Spedding devra évoluer à un tout autre niveau s’il veut apporter une plus-value, offensive et défensive, au XV de France.

Brice Dulin est bel et bien un arrière

À la peine lors du premier match de préparation face à l’Angleterre, où Watson l’avait pris à défaut deux fois, Brice Dulin a une nouvelle fois été testé à l’aile par Philippe Saint-André. Et ce test ne fut pas concluant… S’il n’a jamais été pris à défaut défensivement, c’est en attaque que l’ancien Castrais est décevant. Ses crochets et son coup de rein ne fonctionnent qu’à partir du moment où il est lancé (sur les ballons de relances par exemple). Mais en le plaçant à l’aile, où il reçoit une majorité de ballons arrêtés, l’arrière de poche n’arrive pas à faire de différences. Très bon arrière, ailier quelconque.

Rémy Grosso, un essai, des interrogations

Arrivé depuis une grosse semaine, pour remplacer Yoann Huget, l’ailier Castrais a été discret face aux Canadiens. Touchant peu de ballons, il n’a jamais eu l’occasion d’accélérer et de montrer ses qualités de percussion. Passif sur le renvoi qui coûte le deuxième essai canadien l’ailier aurait pu faire de meilleurs débuts en équipe de France. Son essai en fin de rencontre viendra, en revanche, donner raison à ses admirateurs qui le décrivent comme un « remarquable finisseur ». Si on devrait le revoir très vite, Rémy Grosso ne devrait pas inquiéter Noa Naikataci, désormais bien installé à son aile gauche. Pierrick Ilic-Ruffinatti

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