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Dumoulin : « J’ai fait mon autocritique »

Par Marc Duzan
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    Dumoulin : « J’ai fait mon autocritique »
Publié le Mis à jour
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Touché par les critiques s’étant abattues sur lui après les deux premiers matchs du Mondial, Alexandre Dumoulin ne veut pas en rester là.

Alexandre Dumoulin n’est pas dupe. Il sait, mieux que quiconque, que sa prestation lors des deux premières rencontres du Mondial n’a pas été optimale. « Je ne suis pas bête. J’ai fait mon autocritique. Je sais que j’ai été trop timide en attaque et que mes angles de course n’ont pas été bons. J’ai néanmoins réalisé un 100 % en défense… » Considéré à son arrivée en Bleu comme la nouvelle pépite du rugby français, Dumoulin a pourtant tardé à trouver ses marques en équipe de France. D’abord, parce qu’il fut aligné au poste de numéro 13 alors qu’il est un premier centre en club. « Ce sont deux postes totalement différents, poursuit-il dans un sourire. Ce serait comme si on demandait à un pilier droit de jouer à gauche. C’est comme quand on demande à Brice (Dulin) de jouer à l’aile… » Aujourd’hui dépassé dans la hiérarchie des trois-quarts centre par Wesley Fofana et Mathieu Bastareaud, l’attaquant du Racing 92 sait ce qu’il lui reste à travailler pour devenir, un jour, incontournable en équipe nationale. « Je dois me mettre davantage en danger. J’ai déjà réalisé de très gros matchs en Coupe d’Europe ou en Top 14 et il n’y a pas forcément un grand décalage avec le rugby international. Je sais donc que je suis capable de faire de très gros matchs. » Il doit maintenant le prouver au Goret son staff. « Je sais… Je découvre aujourd’hui ce qu’est une Coupe du monde et la pression qui est celle de ce genre de compétition. Tout le monde a les yeux rivés sur le XV de France et tout le monde joue au sélectionneur. Mais c’est le jeu. »

« Pas de calcul à faire »

Conscient des difficultés rencontrées par les Bleus lors des trois premiers matchs du Mondial, Alexandre Dumoulin sait aussi que jamais une Coupe du monde n’a été aussi relevée : « regardez les All Blacks. Ils n’ont pas exploser les Géorgiens. En clair, toutes les équipes sont prêtes. Au niveau des impacts, ça tape très très fort, croyez-moi… » Dimanche, le trois-quarts centre du Racing 92 ne sait pas encore s’il sera ou non utilisé par le Goret, contre l’Irlande, dans un match capital si les Tricolores veulent éviter de croiser la route des All Blacks en quarts de finale : « Je ne suis pas d’accord avec ça, conclut-il. Il n’y a aucun calcul à faire. Pour être champion du monde, nous devrons dans tous les cas battre toutes les équipes de la compétition. » C’est dit.

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