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Ben Arous : « Je vais monter un maximum sur Sexton »

Par Vincent Bissonnet
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    Ben Arous : « Je vais monter un maximum sur Sexton »
Publié le Mis à jour
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Eddy Ben Arous s’apprête à croiser son ancien équipier en club. Le pilier gauche du Racing 92 a même identifié un point faible dans son jeu.

Comment vivez-vous cette longue de semaine de préparation ?

Dix jours entre deux matchs, c’est une très grosse coupure effectivement, plus long que ce à quoi nous sommes habitués. Cela permet au moins de travailler avec précision. Après, je garde à l’esprit que j’ai la chance de faire partie de ce groupe et ça m’aide à continuer à tout donner mentalement. En dehors du terrain, je passe du temps en appel visio, ça fait du bien d’avoir un contact régulier avec ma famille. Et les plus anciens du groupe dont c’est peut-être leur dernière nous tirent vers le haut et nous maintiennent mobilisés dans les moments ou tu pourrais être moins investi.

Cette attente doit être plus facile à gérer quand l’on sait que l’on va jouer le week-end…

Oui, c’est plus agréable quand tu sais que tu fais partie de ceux qui comptent du temps de jeu. Je ne parlerai pas d’être un cadre. Il ne faut pas croire que je me satisfais de ce que je produis et que je me crois arrivé. Il y a toujours une incertitude.

Considérez-vous la France comme outsider de cette finale de la poule ?

Oui, l’Irlande est favorite. Mais je sais que l’équipe de France peut répondre présent quand on ne l’attend pas. Notre position peut être un atout.

Comment décririez-vous Jonathan Sexton que vous avez côtoyé pendant deux ans au Racing 92 ?

C’est un ouvreur qui gère très bien son jeu au pied et peut te faire avancer de soixante mètres. Par ses pénalités et ses coups de pied tactiques, il fait un bien fou à son équipe. C’est l’homme fort de l’Irlande, celui qui la met dans le droit chemin.

Il est en tout cas plus performant que lors de son passage en France… Peut-on parler de deux Jonathan Sexton ?

Oui, on peut dire qu’il y a deux Jonathan Sexton. Je ne sais pas si c’est une question d’investissement. Mais il est vrai qu’avec l’Irlande, il excelle alors qu’il avait eu un peu de mal avec nous.

Y a-t-il un point faible dans son jeu que vous pourriez exploiter ?

Oui, je sais qu’il est lent dans son dégagement. Je vais monter un maximum sur lui et essayer d’aller le chasser le plus souvent possible pour le perturber.

Vous êtes hors-jeu !

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