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La composition en questions

Par Vincent Bissonnet
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Publié le Mis à jour
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Philippe Saint-André a annoncé, ce jeudi midi, son XV de départ pour le quart de finale face à la Nouvelle-Zélande, samedi à Cardiff. En voici les principaux enseignements.

Qu’est-ce qui a motivé les trois changements ?

Avec les entrées dans le XV de départ de Morgan Parra, Bernard Le Roux et Alexandre Dumoulin, Philippe Saint-André espère voir les problèmes constatés face à l’Irlande résolus, dans la conduite du jeu, les rucks et le manque de vitesse des lignes arrière. Le choix le plus fort porte sur le poste de numéro 9 : « Morgan est un gros compétiteur. Il a fait une belle Coupe du monde jusque-là même s’il a été plus utilisé sur les fins de match. Nous connaissons son leadership sur les avants, sa capacité à être un meneur et à coller au ballon. » Devant, Bernard Le Roux devra utiliser ses kilos et sa dimension physique pour mettre sa charnière dans les meilleures dispositions : « J’attends qu’il avance à l’impact et qu’il soit le premier aux nettoyages. Il devra être très fort dans les zones de ruck pour permettre à l’équipe de conserver le ballon. » Dernier entrant, Alexandre Dumoulin est attendu au tournant. Trop souvent décevant, le centre, titularisé à la place du fer de lance Mathieu Bastareaud, aura pour mission d’apporter une étincelle et de la continuité aux lignes arrière : « Il a la capacité à faire vivre le ballon et à se déplacer beaucoup », veut croire le sélectionneur.

Comment a été composé le banc ?

« Je n’ai pas été content de notre banc face à l’Irlande. Il n’a pas apporté de plus-value. » Au-delà de son XV de départ, l’identité des remplaçants a été pensée avec un impératif : avoir des joueurs dynamiques et plein d’entrain sous la main. La principale nouveauté vient du retour de Rory Kockott sur la feuille de match : « Rory a peu joué depuis le 5 juillet mais il s’est bien préparé. Il a à chaque fois apporté son punch et a des qualités de match-winner. » Sébastien Tillous-Borde paye le fait de ne pas buter et des prestations trop ternes. Relégué sur le banc, Mathieu Bastareaud est aussi présenté comme pouvant être « un très bon impact-player ». Enfin, Yannick Nyanga « peut apporter un punch exceptionnel », tout comme Dimitri Szarzewski.

Qui sera le capitaine de touche ?

Les difficultés de l’alignement tricolore et de son jeu au sol ont provoqué l’éviction de Damien Chouly. Sans le Clermontois sur le terrain, une question s’impose : qui va assumer la responsabilité du capitanat en touche ? « Ce sera Pascal Papé qui annoncera les touches défensives et Yoann qui organisera tout ce qui concerne le contre offensif », a expliqué le sélectionneur. Leur capacité à remplir cette fonction pourrait être déterminante face à des All Blacks maîtres de l’exercice. Sur le banc, Damien Chouly pourra, si besoin, apporter sa science du secteur en fin de rencontre.

Qui va buter ?

Le remplacement, à la 55e minute, de Frédéric Michalak avait surpris. L’ouvreur tiendra pourtant sa place dans le XV de départ, samedi : « Frédéric est revenu à 100 % de ses moyens. Face à l’Irlande, il a beaucoup défendu et a pris des coups. Avec tous ses hématomes, il avait du mal à se remettre en position. » Régénéré par la semaine d’entraînement, le Toulonnais retrouve son fauteuil de chef d’orchestre. Et devrait conserver le but : « Ce sera normalement Frédéric Michalak près des lignes. Après, nous attendons l’entraînement de demain pour voir comment s’organiser au niveau des quarante mètres. Après 50 mètres, ce sera Scott Spedding. » La présence de Morgan Parra sur le terrain et de Rory Kockott sur le banc offre deux solutions de recours, au cas où…

Pourquoi Noa Nakaitaci a-t-il été confirmé ?

Jusque-là, Noa Nakaitaci a trop rarement amené l’étincelle tant attendue. Le Fidjien n’en conserve pas moins une bonne cote auprès de l’encadrement : « Il n’a pas été mauvais lors du match contre l’Irlande au cours duquel il a répondu présent en défense. Mais il a eu trop peu de ballons. Je sais qu’il est capable d’un exploit et de créer de l’incertitude. » Aux yeux de Philippe Saint-André, Rémy Grosso apparaît encore trop tendre pour évoluer à ce niveau : « Il a énormément de qualités et sera dans les prochaines équipes de France. Mais il n’a pas pu faire la préparation. Alors, même s’il est en pleine forme et que c’est un vrai finisseur, il a été en difficulté face au Canada après soixante minutes. » Quant à Sofiane Guitoune, il ne semble plus dans les papiers du sélectionneur.

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