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Steve Hansen : « Ne pas se laisser prendre au piège des belles paroles »

Par Marc Duzan
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    Steve Hansen : « Ne pas se laisser prendre au piège des belles paroles »
Publié le Mis à jour
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Alerté par les compliments réitérés de Heyneke Meyer vis à vis de son équipe, Steve Hansen, le sélectionneur des All Blacks a préparé les siens au combat.

Comment la semaine de préparation à la demi-finale s’est-elle déroulée ?

Nous avons parfaitement suivi notre feuille de route. On a hâte d’être à samedi. On a passé une très bonne semaine et on est prêts à aller au combat. On espère qu’il y aura beaucoup de supporters des All Blacks et qu’ils feront beaucoup de bruit.

Comment sentez-vous Richie McCaw, votre capitaine ? Monte-t-il en puissance au fur et à mesure de la compétition ?

Richie est immense. Il a été élu homme du match le jour de sa première sélection et il l’a encore été le jour de sa centième cap. C’est l’un des plus grands joueurs du rugby mondial. Il a su franchir des épreuves pour en arriver là. Notre capitaine doit ça en grande partie à l’énorme confiance qu’il a en lui-même.

La semaine dernière, vous avez surclassé l’équipe de France (62 à 13). Etes-vous intouchables ?

Sûrement pas.... On a pu voir que cette victoire avait transporté pas mal de monde autour de nous, mais en interne il était important de ne pas trop s’appesantir là-dessus. Le deal est simple : soit tu relèves le défi et tu passes, soit tu dis adieu à la compétition. En fait, c’est même pire, tu as le droit de jouer l’ « autre » match, le match pour la troisième place, celui que personne ne veut vraiment jouer ! (rires)

Votre homologue Heyneke Meyer n’a eu de cesse de complimenter votre équipe cette semaine. Qu’en pensez-vous ?

C’est bizarre... Il a vanté notre jeu toute la semaine. Mais ça n’empêchera pas les Springboks d’être prêts à nous faire tomber de ce piédestal. Ce genre de discours est très tactique. Je ne pense pas qu’il dise la même chose dans le secret de son vestiaire. Si on ne joue pas notre meilleur rugby, on n’a aucune chance. Il ne faut pas se laisser prendre au piège de ces belles paroles.

L’arbitrage de Craig Joubert, l’homme qui officiait lors de votre dernier titre de champion du monde en 2011, a fait couler beaucoup d’encre cette semaine. Qu’en pensez-vous ?

Les arbitres font des erreurs. Si l’on convient de cela, la meilleure manière d’éviter ce genre de situations, c’est de gagner sans aucune contestation, en prenant le large le plus tôt possible. C’est dur pour les arbitres en ce moment. La pression est aussi immense sur eux que sur nous.

Propos recueillis par Marc DUZAN, envoyé spécial

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