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4 raisons pour lesquelles nous n’oublierons jamais Richie McCaw

Par midi olympique
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    4 raisons pour lesquelles nous n’oublierons jamais Richie McCaw
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McCaw pour l’éternité. Après avoir remporté sa seconde Coupe du monde en tant que capitaine, le troisième ligne néo-zélandais termine sa carrière la vitrine pleine de trophées. De quoi se rappeler qu’on ne l’oubliera jamais...

Un palmarès du rugby mondial remarquable

Premier capitaine néo-zélandais à soulever deux fois le bouclier Web-Ellis, Richie McCaw termine sa carrière à l’apogée de son art, comme en paix avec lui même. Celui qui a mené les Blacks vers les plus hauts sommets (deux Coupes du mondes en 4 ans), aura laissé l’empreinte d’un meneur, tant dans l’âme que dans l’exemplarité durant ses 148 sélections (dont 111 en tant que capitaine) sous le maillot des All Blacks. Au delà de ce « simple » record, un chiffre apparaît encore plus impressionnant collé à la peau du troisième ligne : 131. C’est le nombre de succès sous le maillot noir après son dernier succès en finale face à l’Australie. Ainsi, Richie McCaw a participé à un tiers de toutes les victoires (413) signées par les Blacks (depuis 1903) depuis ses débuts internationaux en 2001. Un exploit, bien difficile à relever par ceux qui oseront défier ces chiffres.

Un maître dans le jeu au sol

Toujours à la limite de la légalité, son placement et son tempo d’anticipation a toujours suscité la polémique des uns autant que l’admiration des autres. Des supporters adverses auraient même fait floquer des tee-shirt à son « effigie » sur le ton de l’humour : « je ne suis pas alccolique. Je bois juste quand McCaw est hors jeu. »

McCaw, connu tel un poison par ses adversaires dans le jeu au sol, aura sans aucun doute susciter l’admiration dans sa maîtrise de destruction des rucks. De quoi agacer ses rivaux et se mettre dans le même temps la plupart des arbitres internationaux à dos. Ainsi, il aura fallu essuyer les critiques pendant un temps pour le troisième ligne néo-zélandais, et ce jusqu’en 2011, pour son premier titre de Champion du monde.

Une hargne légendaire

Cette finale 2011 parlons-en. Tandis qu’il s’était fracturé le pied pendant les phases de poule, le capitaine avait tenu à jouer jusqu’à la 80e minute, alors qu’ «il pouvait à peine marcher avant de débuter la rencontre» racontera plus tard le sélectionneur de l’époque Graham Henry. Richie McCaw c’est aussi 8 commotions en 15 ans de carrière. Infatigable, implacable même, dira de lui Bernard Laporte, l’entraîneur actuel du RC Toulon en parlant de son « joueur préféré » : « Il a une capacité extraordinaire à fournir des efforts à haute intensité. Il est partout ce mec. Il plaque, il se relève, il est en soutien de l’ailier qui déborde. Il a une dimension athlétique monumentale. C’est ce qui fait d’ailleurs sa force. »

Le capitaine le plus influant de l’histoire des All Blacks

Ce n’était pourtant pas écrit. Il l’avait d’ailleurs déclaré lorsqu’on lui avait posé la question en 2011, après avoir remporté sa première Coupe du monde avec les Blacks : « J’ai longtemps été capitaine parce que les autres l’avaient décidé pour moi. » Le secret de la force qu’il dégage se trouve peut-être bien là. Richie McCaw n’a rien décidé, il a fait. Simplement, à sa manière. Pourtant, quelles responsabilités reposent sur les épaules d’un capitaine, surtout lorsqu’il s’agit de jouer une finale de Coupe du monde! Ainsi, en 2011, avant d’affronter la France en finale, Richie McCaw fut l’homme le plus scruté, le plus écouté après le premier ministre néo-zélandais, John Key. À tel point que ce dernier avait prévenu : « si les All Black deviennent champions du monde, Richie deviendra Sir Richie McCaw. » Un hommage majuscule en pays Kiwi. Le troisième ligne black avait décliné l’offre, considérant que ça n’était pas le bon moment. Humilité ou simple marque du respect qu’il dégage ? Personne en tous cas, n’avait douté de son pouvoir au sein du clan black. Pas même Graham Henry, l’ex-séléctiooneur néo-zélandais qui avait déclaré à l’égard du capitaine en 2011 : « je n’ai aucun doute sur le fait qu’il deviendra le capitaine le plus influant de l’histoire des All Blacks. » A l’heure de terminer sa carrière, il semble que ce soit chose faite. RP

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