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Le grand fossé du Premiership

Par Simon Valzer
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    Le grand fossé du Premiership
Publié le Mis à jour
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Après cinq journées, le championnat anglais est marqué par une fracture au bas de son classement entre Newcastle et les London Irish, qui semblent totalement décrochés, et le reste des équipes. Comment expliquer un tel fossé ?

Dire que l’Aviva Premiership est un championnat à deux vitesses tiendrait du doux euphémisme, tant la fracture qui sépare les deux derniers du reste du championnat est conséquente. Constatez plutôt : Premiers, les Saracens, avec 22 points et cinq victoires en cinq. Dix places derrière, on trouve Gloucester qui, bien qu’il ne compte que neuf points, a néanmoins déjà remporté deux matchs sur cinq. Et puis vous avez Newcastle, avant dernier, qui n’a pas encore décroché la moindre victoire, et dont les deux seuls points ne viennent que d’un match nul décroché in extremis sur la pelouse de Sale, la semaine dernière. Et encore… les Falcons ont encaissé 165 points, et 17 essais. À la dernière place, le bilan provisoire des London Irish est encore plus calamiteux, puisqu’ils n’ont pas encore remporté le moindre point, et encaissé 19 essais. Fracture ? Vous avez dit fracture ?

Les Falcons vers le réveil ?

Vous connaissez le modèle du championnat anglais, qui ne dispose que d’une relégation. C’est presque une ligue fermée. Pire, son système favorise le relégué à remonter puisque la D2 anglaise ne perçoit pas de droits télés, et que le relégué se voit offrir une coquette somme d’argent pour l’aider dans sa reconstruction. La descente n’est donc pas aussi catastrophique qu’en France. Reste que cette année, ce championnat de la peur ne réunira que deux équipes, Newcastle et les Falcons. Comment expliquer pareils naufrages ? À première vue, les Falcons ont totalement manqué leur recrutement. Quant aux Irish, il semblerait que la greffe avec leurs entraîneurs néo-zélandais, dont l’ancien des Chiefs Tom Coventry n’ait pour le moment pas prit. Mais le problème ne serait-il pas plus profond ? Ces dernières années, plusieurs formations de Premiership ont clairement passé la vitesse supérieure, à l’image de Bath, des Wasps, d’Exeter et de Sale. Même Worcester a affiché ses ambitions en présentant une offre mirobolante au centre de Leicester Manu Tuilagi. En conséquence de quoi, le ventre mou du championnat anglais n’existe plus vraiment. Et ceux qui végétaient en son sein sont aujourd’hui décrochés… Gare, car la voiture balai guette. S.V.

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