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Travers : « Northampton joue sa tête »

Par midi olympique
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    Travers : « Northampton joue sa tête »
Publié le Mis à jour
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Conscient de la difficulté qui attend les siens dans les Midlands, l’entraîneur du Racing 92 Laurent Travers s’attend à ce que les Saints soient animés d’un immense désir de revanche.

Après avoir largement remporté le match aller (33 à 3), comment abordez-vous le déplacement à Northampton ?

Si les Saints, ils sont éliminés. Ils jouent leur tête sur ce seul match et seront donc particulièrement dangereux. Quand on connaît l’ambiance de ce stade (le Franklin’s Garden), quand on connaît l’efficacité de leur système offensif, on ne peut qu’être inquiets. Par le passé, avec Castres, il nous est arrivé de mener 3-0 à la mi-temps et de terminer la rencontre en ayant pris quarante points. Dès qu’elle marque, son public la pousse et cette équipe peut s’envoler. Alors…

Est-ce un match charnière, pour vous ?

Clairement. Si nous parvenons à bien négocier ce match à l’extérieur, chez un gros bras du championnat d’Angleterre, nous aurons franchi un cap. Mais c’est loin d’être fait… Les Saint voudront montrer un tout autre visage et je ne serais pas surpris qu’ils intègrent les frères Pisi (internationaux samoans) et Tom Wood (troisième ligne du XV de la Rose) à leur XV de départ.

Votre équipe a semblé particulièrement en jambes, au match aller. Comment l’expliquez-vous ?

La coupe d’Europe favorise un jeu plus aéré, plus dynamique. Il y a plus de vitesse, de déplacement, de jeu debout… Les équipes ferment moins le jeu qu’en championnat ce qui signifie aussi pour nous, que nous devrions prendre davantage le jeu à notre compte en Top 14. Je crois aussi qu’en France, les défenses sont mieux récompensées que les attaques. En coupe d’Europe, les arbitres accordent une ou deux secondes supplémentaires au soutien pour arriver au regroupement. Attention, ce n’est pas une critique envers l’arbitrage français, que je considère bien meilleur que dans beaucoup d’autres pays du monde.

En clair ?

La Coupe du monde a montré que les équipes qui ne jouent pas ne gagnent pas. Il faut s’en inspirer.

Avez-vous été surpris par la rapide adaptation de Dan Carter à votre système ?

Non. Quand tu as été élu trois fois ballon d’or, ce n’est pas un hasard. Lionel Messi ou Zinedine Zidane pourraient s’adapter au jeu de n’importe quelle équipe en l’espace de huit jours…

Dans une interview accordée lundi à Midi Olympique, l’ancien talonneur international Marc Dal Maso avouait souffrir de la maladie de Parkinson. Pensez-vous qu’il puisse exister un lien entre les commotions cérébrales subies par un rugbyman et les premiers symptômes de cette maladie ?

Je ne sais pas. Je n’espère pas, en tout cas, puisque j’ai eu beaucoup de commotions cérébrales pendant ma carrière de joueur. Il m’est même arrivé de rentrer chez moi, après un match, et de ne plus me rappeler du score ou du nom de l’adversaire. Les joueurs sont beaucoup mieux encadrés aujourd’hui qu’on ne l’était par le passé.

Vous êtes hors-jeu !

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