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Januarie : «On ne joue pas pour la noblesse»

Par midi olympique
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    Januarie : «On ne joue pas pour la noblesse»
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Arrivé avec un léger surpoids à La Rochelle à l’intersaison, Enrico Januarie s’est rapidement glissé dans la peau du titulaire à la mêlée. Depuis, il ne l’a plus quitté.

Propos recueillis par Pierrick Ilic-Ruffinatti

Comment s’est passée votre intégration ?

J’ai découvert une belle ville, un bon groupe avec de bons joueurs et également de bons supporteurs.

Que vous demandent les coachs ?

On discute énormément avec les coachs. Quand on n’est pas d’accord sur une consigne on en discute. Les neuf parlent énormément, ils sont ouverts à la discussion, que ce soit avec moi ou les autres demi de mêlées. On fait le lien entre les avants et les trois-quarts, ça peut parfois être difficile. Il y a beaucoup de responsabilités sur les 9. On est au milieu, mais c’est bien on échange beaucoup. On communique beaucoup avec les autres joueurs, ça fait partie du poste.

Le coaching est-il bien différent de ce que vous avez connu au LOU ?

Chaque club ça dépend des joueurs. Le rugby c’est simple si on n’a pas le ballon on ne peut pas jouer. Mais les consignes varient en fonction des clubs.

Après dix journées, quels sont les objectifs du club pour le reste de la saison ?

On ne peut pas voir aussi loin. Le Top 14 est un championnat difficile. On gagne des matchs, on perd des matchs, mais on joue pour s’imposer à chaque fois qu’on rentre sur le terrain. Et même quand on rencontre des grands clubs comme Toulon, le Stade français ou le Racing on s’en fout de jouer des gros matchs on joue pour gagner. On ne joue pas pour la noblesse. On joue pour leur mettre la pression et, à domicile comme à l’extérieur, on veut ramener des points. D’ailleurs, dernièrement on a réglé notre problème en ramenant des points de nos deux derniers déplacements.

Un mot sur Colin Slade et Conrad Smith ?

Ce sont deux excellents joueurs. Conrad Smith est le meilleur défenseur néo-zélandais. Et Colin Slade est un super demi d’ouverture. Pour moi, ils devraient changer le visage de la Section Paloise ! Ce sont des mecs avec une grosse expérience, ce sont des leaders, ils parlent beaucoup sur un terrain. Et même s’ils ne maîtrisent pas encore le français, il y a beaucoup de joueurs qui parlent anglais à Pau. Ils vont y arriver.

En 2007, vous êtes champions du monde en France. Est-ce votre plus beau souvenir ?

C’était un truc énorme de gagner une coupe du monde ! Très peu de joueurs l’ont remporté. C’était évidemment énorme mais mon plus beau souvenir c’est en 2008 (N.D.L.R. Le 12 juillet) lorsque je marque le dernier essai contre la Nouvelle-Zélande qui nous fait gagner le match 25-28. C’était la première fois depuis 1998 que la Nouvelle-Zélande perdait à domicile face à l’Afrique du sud.

La Rochelle a moins de pression, le sentez-vous ? Un plan anti Slade-Smith va-t-il être mis en place ?

Non on va jouer normalement. Ce sont de bons joueurs mais on ne change pas des lancements de jeu pour ça. Si on voit qu’on a de trop grosses difficultés au bout de 20-30 minutes on pourrait changer mais pour l’instant on ne change rien. C’est un match important pour nous. Si on gagne on termine l’année non-relégable et on met Pau à distance. Mais on sait que ça va être difficile donc on ne se rend pas à Pau pour jouer un beau match, on y va pour gagner. C’est une belle équipe avec deux grands joueurs, mais on va là-bas pour ramener des points, mais on sait que ça va être difficile. Pau est une belle équipe.

Julien Audy semble avoir été mis au placard par les coachs. La concurrence est-elle saine ?

C’est une concurrence saine qu’on mène pour le numéro 9, pas une bagarre. Julien et Jules sont deux bons joueurs. Celui qui est titulaire pour un match est félicité par les deux autres. On n’est pas du genre à se disputer. De manière ce n’est pas nous qui décidons et c’est une saine concurrence.

Vous jouez le surlendemain de Noël. Est-ce qu’on se prépare différemment ?

Non non on reste des joueurs professionnels, on ne fait pas n’importe quoi. Noël doit être un jour comme les autres, donc on prépare le match comme les autres. On est content que ce soit Noël mais dans les têtes on joue un match important, pour tout le monde. Donc on va donner 100 %, on ne va pas faire n’importe quoi le 24 ni le 25. On sera à 100 % comme un autre match, même si on va passer un bon moment avec nos familles, c’est un match et ça reste la priorité.

Vous êtes hors-jeu !

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