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Mias, Fouroux, Maso-Trillo, servis par l’Histoire.

Par Jérôme Prévot
  • Mias, Fouroux, Maso-Trillo, servis par l’Histoire.
    Mias, Fouroux, Maso-Trillo, servis par l’Histoire.
Publié le Mis à jour
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Ils ont marqué l’Histoire alors qu’ils ne comptent pas tant de sélections que ça. Pour eux aussi, le recul de l’Histoire a été généreux.

Lucien Mias : le docteur Pack, un capitaine de six matchs....

Au Panthéon des capitaines du XV de France, Lucien Mias occupe une place privilégiée auprès de Thierry Dusautoir, Fabien Pelous, Raphael Ibanez, Jacques Fouroux, ou Jean-Pierre Rives. Lucien Mias reste à jamais le « Docteur Pack », du XV de France et du Sporting club mazamétain. Au cœur des années 50, il s’est octroyé vingt-neuf sélections mais il n’a été que six fois capitaine. Six capitanats, cela semble dérisoire, mais ils ont tous été mémorables et ils ont marqué l’Histoire. Sous son autorité, le XV de France a connu la terrible tournée 1958 en Afrique du Sud, où les Tricolores ont partagé les points à Cape Town (3-3) avant de gagner à Johanesburg (9-5). A l’époque, c’était presque l’équivalent d’une victoire en Coupe du Monde. Et Lucien Mias tira sa révérence un an après, à moins de trente ans.

Jacques Fouroux : 27 capes seulement

Jacques Fouroux aussi a énormément marqué l’Histoire du XV de France, mais il n’a finalement connu que 27 sélections en cinq ans, dans les années 70, ce qui semble aussi bien modeste au regard des palmarès modernes. Et il n’a joué que cinq tournois des Cinq Nations entre 1972 et 1977. Mais il a mené les Bleus au Grand Chelem 1977 avec les quinze même joueurs et sans encaisser d’essai. La performance avait été très médiatisée. Rappelons aussi qu’à l’époque, il y avait très peu de remplacements en cours de jeu. On ne pouvait pas accumuler les sélections pour des entrées en jeu de cinq à six minutes. Et puis Fouroux avait une arme décisive pour rester dans les mémoires, le verbe.

Maso-Trillo : sept associations seulement

Ce duo formé de Jo Maso et de Jean Trillo a fait couler tellement d’encre. On a dit qu’ils représentaient la quintessence de la classe des attaquants français. Les rois de la combinaison, des passes ajustées au millimètre, des accélérations dans les intervalles avec une seule hantise, se faire prendre avec le ballon. Jamais, ils n’auraient voulu jouer un ballon en percussion. Mais si l’on consulte les palmarès, on se rend compte que les deux hommes n’ont été associés que sept fois entre 1968 et 1972. Sept fois en quatre ans, ils donné donc moins de deux rendez-vous annuels en moyenne à leurs admirateurs. Il ne fallait pas les rater. Leur association n’a jamais connu plus de deux associations consécutives (à une reprise en 1971).

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